ἐνέργεια ... une introduction à la sensibilité sensorielle

Dans ma pratique, le magnétisme vital appliqué sur une douleur est efficace dans certaines conditions. Je pense que la science et le malade gagneraient sûrement à bénéficier de cet avis. Pour commencer, un apport en énergie vital est connu depuis longtemps pour être un facteur positif pour son rétablissement, quel qu'il soit. Souvent, j'ai observé que la douleur était justement en rapport avec une mauvaise circulation du fluide énergétique. Au niveau des jambes, par exemple, il y a fréquemment une meilleure conduction de l'énergie d'un côté ou de l'autre et un problème physique est la plupart du temps remarquable du côté le plus faible. Ce peut être le résultat d'un manque d'attention supportée par son corps pendant des années, un accident de parcours, une maladie, les suites d'une opération chirurgicale ; il faut bien comprendre aussi l'implication de ses pensées, de ses émotions, qui pèsent sûrement plus dans cette balance impartiale. D'ailleur...

Il arrive fréquemment qu'un Invisible soit à côté d'une personne en bonne santé, mais cela signifie tout autre chose lorsqu'il est près d'un mourant. Pour commencer, je ne suis pas capable de dire exactement à quel moment un homme va décéder. À cette question, la plupart des Invisibles m'ont répondu doucement « bientôt ». Ce « bientôt » tend en général à se démontrer sous une huitaine de jours tout au plus. Leur présence coïncide d'ailleurs avec ces circonstances. En principe, c'est leur façon de m'apparaître dans cette période-là qui les distingue des Invisibles habituels qui collent aux baskets des biens portants : c’est une présence dont j'apprends d'elle qu'elle est le père, la mère, un membre de sa famille, quelqu’un qui a compté pour lui, une personne aimante en particulier et que le mourant doit forcément reconnaître pour accepter ensuite de la suivre ; c'est leur attitude singulière aussi, un mélange de compassion et de bienveilla...

Une porte avait été ouverte et un grand nombre d'âmes s'y étaient précipités. Dans notre langage, nous dirions qu'ils sont morts ou dans un processus d'évolution.  Un signal - quel signal ? - avait été donné, et il me semble que j'ai ouvert une porte entre notre plan d'existence et le plan intermédiaire. Brusquement, de plus en plus de portes s'ouvraient ou avait été ouvertes par d'autres personnes ; je distinguais un nombre croissant d'êtres les franchir et entrer dans cet espace. De là où j'étais, ils avaient visuellement l'aspect de traits de quelques millimètres de hauteur, de couleur jaune orangé qui s'avançaient dans un fond noir sans lumière. Dans cette dimension intermédiaire , ces milliers d'individus formaient une chaîne immense, ondulant tous dans la même direction. L'être à mes côtés voulait absolument que je regarde cet événement comme si je devais m'y préparer. Je n'en ai pas appris beaucoup plus à ce sujet. ...

La lecture des pensées de quelqu'un d'autre demande un peu de concentration, car il ne s'agit pas seulement de faire un tri dans le brouhaha de ses propres pensées, mais de savoir distinguer celles qui appartiennent ou pas à soi. Les pensées s'apparentent à un contenu qu'il est possible de se saisir pour les consulter. Au départ, pour les obtenir, il me faut chercher au milieu du brouhaha de mes propres pensées de légères différences. Une nuance se précise au moment où je parviens à isoler une sorte de chevauchement entre deux idées. C'est plus ou moins facile à faire quand on a compris que ses propres pensées se succèdent les unes après les autres. En se concentrant un peu plus, le brouhaha s'estompe et les idées s'éclaircissent. Cela s'apparente à visualiser deux bandes sons distinctes. Celle qui correspond à mes pensées me paraît plus « lumineuse » que l'autre tandis que la seconde est un peu plus « terne » (c'est ma façon de les reconnaît...