Débuter une activité bio-énergétique ?


texte mis à jour le 31/12/16





Mise à jour le 2/05/12
Beaucoup de personnes éprouvent un besoin d’aider son prochain. C’est bien ! C’est même très bien ! Lorsqu’une personne développe un don, il est normal qu’elle essaye de l’exprimer et le faire savoir autour d’elle. Mais qu’est-ce qu’un don au juste ? Ça veut dire quoi « aider » ? Être bénévole ou alors faire payer ses services ? Il faut aussi un début à tout et cet article soulèvera des questions importantes qui, si elles sont bien comprises, devraient permettre de faire avancer l’apprenti thérapeute.






Avant propos
Depuis la recrudescence de « dons » qui se sont manifestés ces dernières années dans la population, vous avez été nombreux à me contacter pour savoir « comment faire avec », cette question réunissant à elle seule l’ensemble des craintes qui inondent l’esprit de questions sur l’avenir, la validité d’un don, les qualités requises, les questions légales et fiscales quand on débute
une activité de ce type. Les inquiétudes sont majoritairement exprimées ainsi : « je sens que je peux aider les autres », « j’ai un don, mais je ne sais pas si je suis suffisamment prêt(e) », « dites-moi ce que ce que dois faire pour être magnétiseur professionnel ? » Mais je dois vous prévenir tout de suite : le but de cet article ne sera pas de lisser le poil de vos certitudes, mais de tenter d’être objectif& en vous secouant passablement& Vous êtes prêt ? Allons-y






Pour commencer, vous n’êtes pas un médecin !
Le magnétisme n’est pas considéré par l’Ordre comme un acte médical, mais toléré comme une aide au Bien-être ! C’est un peu hypocrite, si on estime que la "reboutologie" est l’ancêtre de la Médecine moderne. Comme cette limite est assez floue du point de vue des résultats, vous pouvez parfaitement être inculpé pour "exercice illégal de la médecine". Tout dépend donc de votre conduite … et de vos résultats…Ce dernier point ne doit cependant pas vous faire baisser les bras, car souvenez-vous : Quelle joie de soulager son prochain !






Rappel au sujet de la médecine traditionnelle. (Source Ordre des médecins)
Conformément à l’article L.4111-1 du code de la santé publique, nul ne peut exercer la médecine en France s’il n’est :
• titulaire d’un diplôme, certificat ou autre titre mentionné à l’article L.4131-1 ;
• de nationalité française, de citoyenneté andorrane ou ressortissant d’un État membre de la communauté européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen, d’un pays lié par une convention d’établissement avec la France, du Maroc ou de la Tunisie ;
• inscrit au tableau de l’Ordre des médecins, cette dernière condition étant notamment subordonnée à la réalisation des deux premières.
Cet aspect incontournable ayant été clarifié, est-ce que c’est bien d’avoir un don ?
Je ne sais pas pourquoi beaucoup de gens se montent la tête pour cette histoire de « don” car de toute évidence tout le monde à un don ; la mère au foyer, le peintre en bâtiment, le maçon, l’ingénieur, le jardinier : ils ont chacun une manière de voir leur environnement et d’exprimer leur existence à travers lui. Donc inutile d’avoir la grosse tête : trop souvent, ceux qui se vantent
d’avoir un don expriment une perception narcissique d’eux-mêmes par comparaison aux autres, une certaine supériorité par rapport aux autres par un savoir qui dépasse les autres. Allons, relativisez, redescendez sur Terre ! Je vous assure qu’en dépit de votre valeur cela ne fait pas de vous un être indispensable& au regard de l’autre.






Un don pour quoi ?
Dans le cas d’un don exprimé à travers le magnétisme, il faut savoir qu’il y a deux types de magnétiseur : l’un « terrestre » et l’autre « spirituel »; leur différence ne se situe pas dans leur capacité à « guérir » ; elle se situe plutôt dans l’approche que chacun d’eux fait du don qu’il reçoit développe, de son usage, de son but, à travers un cheminement intérieur qui aurait effectivement tendance à être « spirituel » ou non – parce que ce n’est pas indispensable d’être « spirituel » pour être magnétiseur, voyez-vous ! De plus, ce n’est pas moins bien d’être « magnétiseur terrestre » et ce n’est pas nécessairement mieux d’être « magnétiseur spirituel ». Dans tous les cas, il est surtout question d’apporter une aide à quelqu’un qui n’a pas le mode d’emploi pour se guérir lui-même. Votre travail devrait donc consister à faire en sorte qu’il se passe de vous. Quoi, vous craignez déjà de plumer la poule aux oeufs d’or ?






C’est quoi « un don » ?
C’est une « antenne » ; si vous préférez, c’est une extension de soi, singulière, développée si l’on a assisté à un enseignement particulier ou naturellement développée selon qu’elle est héréditaire ou progressivement assimilée. Étant donné qu’aucun magnétiseur ne se ressemble par son efficacité, il est indispensable de comprendre qu’un "don" est intimement lié à l’histoire personnelle de cet individu, c’est à dire à ses faiblesses et à ses forces, mais surtout profondément lié à ce qu’il a compris de son existence vis-à-vis des autres ; il sera généralement approché par des patients qui ont manifestement les mêmes similitudes ou attentes existentielles que lui. Qui se ressemble s’assemble, n’est-ce pas ?






Qui peut avoir un don ?
Tout le monde sans exception a cette capacité. Elle est seulement plus ou moins développée, selon les blocages ou les suppositions qui animent l’individu. Comprenez bien que la capacité de guérison est propre à chacun d’entre nous, notre organisme ayant depuis longtemps la palme d’or pour nous maintenir en vie jusqu’ici, malgré ce que nous lui faisons subir par nos pensées et notre manque de considération à son égard ! C’est pourquoi de plus en plus de gens arrivent aujourd’hui à
se rendre compte de ce potentiel, ce qui flattera surement chacun de savoir qu’il a évolué. Ainsi, quoi que vous en pensiez, « guérir » ou « s’autoguérir » est une chose tellement naturelle qu’il faut se sortir de la tête qu’un don signifie qu’on est devenu un être exceptionnel






Cela veut dire quoi « aider ». ?
Il est indispensable de savoir quelle aide vous souhaitez apporter aux autres. Si, pour vous, « aider » signifie « guérir » (ou un mot approchant), vous allez vite comprendre que vous ne guérissez pas par votre seule volonté bienfaitrice ! Nuancez la perception de vous-même, quand même ! Un autre point majeur : il est indispensable de comprendre implicitement la signification de ce qu’exprime la maladie chez un individu ; cela poser une question : aide-t-on pour soi ou pour l’autre ?
La question n’est certes pas anodine : saurez-vous faire la différence entre un désir narcissique et un secours désintéressé ? Toute question épineuse mérite de l’attention. Ne passez pas trop vite au texte suivant…





Quel « savoir-faire » ?
Ce que vous êtes vous permet déjà certainement de comprendre ce que vous savez faire. À moins que ce soit l’inverse ? Voyez-vous, il n’y a pas de réponse toute faite à votre capacité d’aider autrui. Énormément de personnes aident en ayant simplement le don d’avoir le cSur ou l’écoute pour le faire. Énormément de personnes ignorent leur capacité à « aider » parce qu’elles ne différencient par leur nature de leurs actes. Énormément de personnes le font aussi pour de l’argent, pour
la renommée, pour exister, pour combler quelque chose en soi. Avoué ou non. Vous vous dites surement qu’avec votre don, vous allez pouvoir aider un grand nombre de personnes et peut-être sauver des gens. C’est possible. Mais comment vous comportez-vous actuellement face à l’échec ? En effet, votre savoir-faire sera mis à l’épreuve : ce sont les autres qui vous jugeront& vous et votre prétendu savoir-faire.






Par quel bout commencer ?
Par le début : il est nécessaire de « se faire la main » ; les parents, les amis, la famille, les amis des amis, les amis de la famille, etc. Tout cela reste très limité en réalité, mais c’est un apprentissage riche et digne d’intérêt. Quand votre potentiel commence à se développer auprès de parfaits inconnus, là, effectivement, une étape est franchie. Cela ne signifie pas que vous êtes prêt à autre chose, surtout si vous n’excellez que dans un seul « domaine ». Cela dit, ça peut aller vite, si vous
savez accepter vos limites. L’idéal est de rencontrer d’autres magnétiseurs afin de partager des connaissances ou des avis. Il va sans dire que le débutant ne partage pas grand chose au début.
Comment valider son don ? En dépit de nos certitudes pour nos capacités à aider, lorsqu’on parle de magnétisme et des magnétiseurs, il faut savoir que ce n’est pas par un claquement de doigts que ça se fait. Certaines étapes sont nécessaires. Bien que je constate que beaucoup de choses s’accélèrent effectivement, l’erreur la plus pitoyable serait de croire qu’on va franchir tous les obstacles sans effort. C’est possible sous condition. Il ne faut quand même pas oublier que vous allez rencontrer des individus, qui ont parfois un dossier médical long comme le bras, qui ont besoin d’être soulagés aujourd’hui (pas dans 6 mois), souvent fragiles et dans l’attente de résultats, mais surtout qui n’ont rien de virtuel. Il faudra également répondre à leurs questions vous savez, celles qui ont trait à leurs problème& Vous n’êtes pas médecin ! Gardez la bonne distance. En définitive, ce sont toutes ces
personnes qui vont valider votre savoir-faire ! Si vous avez des résultats, même timides, cela s’ébruitera progressivement. Il ne faut pas être pressé.






Attention, prêt, sautez !
Après quelques centaines de personnes (cela se compte en nombre d’individus et non en temps), vous avez acquis un savoir-faire auprès des volontaires. Vous pouvez envisager de légaliser votre situation afin d’en vivre par exemple – parce que cela vous prend plus de temps maintenant. Certaines dispositions gouvernementales offrent la possibilité de s’installer en toute légalité par le biais de l’« auto-entrepreneur », mais il est limité à un chiffre d’affaires (CA) maximum et à 3 ans en l’absence de CA (voir modalités sur leur site). C’est aussi le plus simple actuellement pour démarrer puisque vous payerez des charges que si vous gagnez de l’argent. Si l’aventure vous tente, vous devrez prospecter de la même manière que vous le feriez si vous souhaitiez ouvrir un magasin de fruits et légumes :





  • Quelle est le type de concurrence ?
  • Quels tarifs pratique la concurrence ?
  • Quel sera le secteur d’activité ?
  • Pour quel type de patient ?





Je vous laisse découvrir les autres questions ! Lorsque vous avez tous ces renseignements et que vous êtes convaincus de devoir vous installer, alors je vous conseille de prendre vos renseignements directement auprès de l’URSAFF et/ou ensuite de vous inscrire sur internet. Après un certain temps, vous recevrez un numéro SIRET. Le RSI vous envoie généralement un dossier à remplir. Pour la déclaration mensuelle ou trimestrielle de votre chiffre d’affaires, vous pouvez le faire sur le portail de l’auto-entrepreneur après inscription. Si vous exercez à votre domicile, vous devrez vous acquitter d’un impôt locatif professionnel qui sera fonction de la surface occupée par votre activité. Déclaration des revenus au Trésor Public.





Exercer bénévolement ?





Ce serait une excellente chose si des contraintes extérieures (loyer, crédit, frais divers) n’obligeaient pas des choix plus terre-à-terre. Exercer bénévolement signifie qu’on ne demande rien (!) en échange d’une séance, sinon juste un geste, un sourire, un « merci » en guise de satisfaction. C’est déjà beaucoup, croyez-moi. Cependant, ce n’est réalisable que si vous avez de quoi subsister.





En clair, vous devriez réfléchir au compromis "je suis content d’avoir pu vous aider" et "j’accepte un peu d’argent si ça vous fait autant plaisir", car l’intérêt à l’argent révèle un peu de sa personnalité.





Notes importantes :





  • Si vous vous faites rémunérer de quelque manière que ce soit, l’état souhaite tirer un bénéfice de votre travail. Sinon, ce que vous faites peut être considéré comme du « marché noir” – avec les conséquences que l’administration applique sans distinction ;
  • Si vous êtes demandeur d’un emploi, je vous déconseille vivement de passer en auto-entrepreneur (trop de contraintes concentrez-vous plutôt à chercher un job fixe !) ;
  • Être déclaré permet d’exercer en toute légalité et donc en toute tranquillité. Si des magnétiseurs ne sont pas déclarés, surtout quand ils occupent déjà un emploi, le risque peut venir soit d’un client mécontent qui vous dénonce au fisc, soit d’un magnétiseur déclaré qui vous dénonce au fisc (il pense que vous lui volez une part de sa clientèle), soit de personnes mal intentionnées que vous ne connaissez pas (?) et qui ont décidé de vous nuire ! Cependant, si le risque existe, il semble relativement rare ;
  • Être « professionnel » ne signifie RIEN DU TOUT, sauf pour le fisc. Aujourd’hui, c’est la limite entre le légal et l’illégal, du droit du travail et du point de vue fiscal ;
  • Au regard de vos (futurs) clients (attention, "patient" est un terme appartenant à la Médecine), être déclaré laisse à penser que vous êtes crédible. C’est aussi vrai que des charlatans sont crédibles. Cela dit, c’est rassurant pour l’interlocuteur qui ne vous connait pas ;
  • votre savoir-faire fera la différence ;
  • Exercer comme magnétiseur bénévole en s’affichant ainsi sur internet peut laisser penser que vous ne jouissez pas d’une bonne réputation localement, bien que ce soit une démarche honorable et gratuite (dans cet ordre) ;
  • Exercer gratuitement doit être clair dans votre esprit. Si quelqu’un vient se plaindre, c’est pour votre pomme ; Exercer suivant un tarif doit être clair dans votre esprit : en cas de contrôle fiscal, tout patient qui est entré chez vous vous a forcément rémunéré ;
  • La validation des points pour la retraite est également à prendre en considération ! Ils sont de 3544€ par trimestres ou 14176€ par an pour notre activité en "activité commercial" (info au 25/10/10).
  • On peut aussi se demander si un guérisseur prend une retraite…




Pour ma part, comme indiqué ailleurs, je me suis installé le 01 juillet 2009…






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