L'aura accidenté
À la suite d'un choc violent (accident de la route, chute, par exemple), j'observe fréquemment une déformation de l'aura dans le sens de l'évitement.
La déformation énergétique n'est pas uniforme, et peut donc amplifier visuellement et mécaniquement des déformations antérieures. Pour se donner une petite idée du type de déformation constaté, il suffit d'observer le pétrissage à la main d'une pâte à pain ; l'aspect des torsions y est tout à fait similaire. D'ailleurs, l'impression d'être vrillée, est souvent exprimée par les personnes accidentées. Bien sûr, la sensation peut disparaître d'elle-même au bout de quelques mois, mais par expérience, le temps n'efface pas complètement les stigmates de l'accident. Habituellement, les personnes se plaignent plus tard (1, 2, 10 ans après) de douleurs que les massages thérapeutiques réduisent, mais ne font pas disparaître ; de même, l'intervention de l'ostéopathe conduit parfois au même résultat : ça va bien un moment, et puis le corps se vrille de nouveau. Mon approche est légèrement différente et se veut complémentaire des pratiques ci-dessous. En posant mes mains sur le corps, j'observe d'une part, comment l'aura se vrille, et d'autre part, les verrous qui la maintiennent en place dans cet état. La déformation est systématique quelque soit le choc physique rencontré. Toutefois, c'est la force du choc qui détermine l'amplitude de la rotation de l'aura. Il y a dans la manoeuvre d'évitement, un mouvement instinctif, rapide et à peine conscient qui s'imprime dans le corps. Par exemple, l'aura se vrille toujours dans le sens du mouvement effectué pour amortir sa chute.La charge émotionnelle qui l'accompagne toujours m'indique dès lors l'emplacement de chaque verrous. Leur position suit une logique propre à chaque accident ; ils se situent en fonction de la position du corps dans l'espace au moment du choc, de la zone du corps que la personne a cherché à protéger et du degré de liberté des membres au moment du choc. En l'occurrence, chaque point d'impact (rebonds, par exemple) correspond bien souvent à une vrille énergétique localisable à la fois dans le corps et dans l'aura. Je précise également que les verrous seront d'autant plus marqués que la personne présente une certaine rigidité intérieure. La libération de ces verrous sont perceptibles en séance par la sensation d'un redressement de son aura que j'effectue à travers le nettoyage des charges émotivo-statiques* disponibles. La libération de ces verrous n'est pas une chose aisée, complexe, car l'accident semble libérer assez souvent d'autres verrous provenant de difficultés existentielles antérieures et parfois sans aucun rapport direct avec l'accident. C'est le sentiment d'insécurité qui m'est le plus souvent exprimé, par exemple. Elle nécessite de la patience, un examen minutieux de l'aura et un échange vrai. Le thérapeute se retrouve donc devant un comportement physique, psychique et énergétique complètement bouleversé, qu'il faut comprendre dans sa globalité et non par partie.
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