Thot


Texte mis à jour et complété le 24/03/16


octobre 2010

Il était là depuis 3 ou 4 jours environ. La première fois, il s’était approché très près de mon aura, ce qui m’avait vraiment gêné. Difficile après ça de l'ignorer complètement. Je n’avais rien à craindre, semblait-il me communiquer. Cependant, parce qu’il ne me disait pas ce qu’il voulait, je lui avais imposé une certaine distance, en attendant de décider. Je disposais de tant de détermination que je n'aurai pas hésité à le dégager sans aucun ménagement. C'était une précaution, agressive et puérile, car j'avais connu tant de subterfuges de la part de l'invisible pour me pomper mon énergie que je n'étais plus du tout d'humeur à me laisser faire. Sans rien dire de plus, il s'était éloigné ; mais au lieu de partir, il s'était contenté de rester planté là, à une distance que je situais entre 5 et 6 mètres de moi. Très clairement, il suivait la consigne. C'était un comportement très différent de celui des âmes errantes qui me sollicitaient sans ménagement à ce moment-là. C'était un comportement moins provocateur que celui que je rencontrais en général avec ceux que je nommais les égrégores*. Ce changement d'attitude avait attisé ma curiosité, et je crois maintenant que c'était justement ce qu'il voulait !

Il m’apparaissait visuellement toujours en pied de façon très détaillé, les bras le long du corps, droit comme un « i » : son corps noir aux reflets argentés était lisse comme le métal poli d'un trophée et le galbe de ses muscles ressortaient avantageusement sous sa liquette de super héro ; il aurait pu être un César s’il n’avait pas eu ces sortes d’oreilles pointues qui, comme un chat, lui sortaient de la tête. Mi-amusé, je l’avais appelé Bat-man pour lui faire remarquer que j’avais compris son stratagème pour attirer mon attention. Ce que je n’avais pas encore compris, c’est que cette image véhiculait réellement une intention et un but : en l'occurrence, cette apparence était un appât et j'étais ni plus ni moins la proie. C'est du moins ce que je crois aujourd'hui, justifiant la révision de mon point de vue sur cette expérience ! Malgré ma méfiance, jamais cette idée ne m'était venue à l'esprit, et sa réalité m'avait jusqu'ici échappée seulement parce que je n'avais pas voulu croire en cette réalité ! Elle n'était pas difficile à comprendre, elle s'était toujours trouvée là devant mes yeux.

L'être disparaissait aussi subitement qu'il était venu, et cela à tous les moments de la journée ; il venait plus particulièrement le soir, le plus souvent juste après que j’ai passé une âme errante - ce qui se produisait à l’époque beaucoup plus fréquemment qu'aujourd’hui. J'avais remarqué qu'il venait principalement quand mes vibrations s'amplifiaient, et je dois dire que les occasions de les élever étaient nombreuses. Cette situation m'avait conduit à remarquer que c'était comme allumer une bougie dans l'obscurité : ça attirait systématiquement une ou plusieurs entités qui s'empressaient de me harceler jour et nuit pour me pomper mon énergie, comme le ferait des carpes avec un morceau de pain. Les luttes pour la préserver étaient fréquentes. J'ai ainsi rencontré des êtres redoutables, d'une puissance terrible, dont l'apparence était évidemment plus proche du démon que de l'ange. Leur mise à distance me donnait souvent l'impression de gagner, alors qu'en réalité elle m'enseignait à adopter un régime énergétique « minimal » qui s'avérait beaucoup moins contraignant pour moi ! L'évolution ne consisterait pas à péter de mil feux, mais plutôt à faire le moins de vague possible pour attirer le moins d'intérêt possible dans la traversée de cette jungle énergétique... Depuis quelques années, un équilibre avait été donc trouvé, me dispensant de combats inutiles. C'était confortable, un peu comme une prison dorée. C'est ainsi que j'ai compris l'importance que revêt d'avoir de l'énergie, et les nombreuses raisons qu'on les entités de nous en priver. Il faut voir ça sous l'aspect d'une lutte sans pitié, à mort devrait-on dire, mettant en présence des prédateurs, des sentinelles, et des éclaireurs au sein du multi-univers. Je ne débloque pas ! Plus vite on le comprend, mieux c'est ! Gardez vos gentilles pensées spirituelles pour les gens qui en ont besoin, mais ne soyez pas (trop) dupes sur les intentions de ces présences plus ou moins visibles qui approchent votre espace vitale.

Lors de ma rencontre avec cet être - Bat-man - je n'avais pas pu croire qu'il était là justement pour cette raison ! Depuis qu'il était là, tout était devenu calme. Les âmes errantes ne se pressaient plus, les démons passaient leur chemin. Bref, il prenait tout le devant de la scène, et moi, je faisais encore comme s'il n'y était pour rien, bien que je soupçonnais le contraire. L'idée est cependant venu peu après qu'il les chassait peut être par sa seule présence ?! J'étais intéressé par l'idée de savoir comment il faisait. J'étais tellement confronté à ce problème ! Lui, ne rayonnait rien. Je ne sentais rien, pas même de force, pas même de pensée, d'intention, d'émotion, rien ! C'était ça le truc, justement ! Au lieu de le comprendre, j'avais donc pris mon parti de me méfier, résultante insolite entre un excès de confiance en mes supposés pouvoirs et un sentiment de supériorité offerte par une pseudo évolution à la con - au choix. Il ne m'est jamais venu à l'idée qu'il puisse exister une manipulation d'une telle ampleur conçue par des êtres d'une très grande conscience qui font absolument tout pour qu'on se sente supérieur (Castaneda) ! En fait, rien ne le prévoyait. Aucun indice n'allait dans ce sens. Au contraire, sa présence était rapidement devenue familière et son attitude silencieuse, non menaçante, avait contribué à faire baisser ma garde. J'étais confiant - beaucoup trop confiant même - sur ma capacité à me défendre au cas où je découvrais les véritables raisons de la présence de cet être. Sans m'en rendre compte, je m'étais accroché à son hameçon et il me ramenait tranquillement jusqu'à lui sans effort. Un travail orfèvre, je vous dis !

Toutes les occasions s'étaient présentées pour le questionner sur ses intentions, sur ce qu'il avait à m'apporter ou sur ce que je pouvais lui apporter ; il ne donna jamais de réponse directe, mais se contenta seulement de me fournir les réponses que je connaissais déjà ! La voix était monocorde, à la façon d'un disque rayé de celui qui sait tout et qui ne veut pas lâcher le mot qu'on attend. Sa faculté à lire dans mon esprit était évidente ! Avec facilité. Cela aurait pu être un indice pour me méfier de lui. Pas du tout. Je ne lui imaginais pas la possibilité d'une mauvaise action. Pardi, un si bon gars qui éloigne les parasites de l'environnement. En fait, la manipulation si subtile qu'elle en est démoniaque. Seulement voilà, j'étais naïf. Je ne sais pas si en insistant pour obtenir une réponse, cela aurait changé grand chose ; le piège se serait refermé autrement sans doute. De plus, sa présence ne m’indisposait pas nécessairement, mais j’avais le sentiment vif d’être étudié, un ressenti qui ne cadrait pas avec son comportement pacifique. Je le sentais scanner mon esprit, non pas de façon intrusive, mais plutôt dans l'intention de faciliter nos échanges. Le truc que ferait un être empathique et philanthrope avec l'intention d'améliorer les relations futures. Trop beau. J'étais pas habitué. Au risque de me répéter, le doute était tel que je n'ai pas choisi de m'en méfier plus que ça. Le troisième jour, je lui demandais s’il avait un nom et il avait répondu : Thot.

Thot, c'est celui qui transmettait la connaissance dans l'ancienne Egypte. Un leurre très attractif avait déjà été communiqué au public incrédule grâce au livre sur « l'ancien secret de la fleur de vie ». Dans l'Invisible ou pas, la connaissance se paie après un effort ! Sans un recul suffisant, on ne comprend pas toute l'importance de ce nom - en plus de tous ces mystères égyptiens qui attirent je ne sais combien de gogos dans son filet. Sur le moment, cela ne m’a pas surpris, mais dans l'indifférence la plus complète, j'étais intrigué. J’ai pensé que ce nom cachait un code, c’est pourquoi j’ai recherché des informations sur ce personnage, sans rien trouvé de plus que ce que l'on sait historiquement à son sujet. Stupidité oblige, je croyais réellement que c'était Thot, même si je ne savais pas vraiment ce qu’il fallait en penser ; à aucun moment, il ne m'avait pas encore parlé de connaissance. C'est pourtant bien ce qui m'attirait... En fait, il me distillait des informations sur comment améliorer mes perceptions. J'avais pris ça pour un cadeau, un partage. Bin voyons ! Une alarme avait clignoté, m'avertissant d'un danger probable. Je me rappelle qu'après ça, le visiteur avait manifesté une impatience, un genre de nervosité qu'il ne rayonnait pas, mais que je savais présente. J’ai alors songé à ignorer cet étrange visiteur en disant qu’il n'avait qu'à disparaître, si nos échanges ne lui convenaient pas. Manœuvre qui avait fait ses preuves. J'ai aussi douté qu'il fasse partie de mon imagination. En ayant des pensées plus rationnelle, serait-il parti pour autant ?

En fait, Thot s’absenta quelques heures, et quand il revint son corps ne m'apparaissait plus de face. Il se présentait dorénavant de côté comme pour m’inviter à le suivre. Je n'en avais pas l'intention. Au cours de la soirée, il insistait encore, sans pour autant me l’imposer. Pour me rassurer, il semblait me montrer une longue destination sans me faire voir ce qu'il y avait au bout : il fallait apparemment traverser l’espace entre les étoiles. Quelque chose me disait que ma vie en dépendrait. Les heures suivantes consistèrent à me transmettre d'autres informations qui n'avaient pour seul but de me rassurer. En d'autres termes, de me forcer la main. Je récoltais des bribes d’informations qui se voulaient sans intérêt, rien qui me poussait à changer mon point de vue. Puis, sans que je sache comment, mes résistances étaient tombées ; c'est comme si subitement, je m’étais détaché ou libéré de l’importance de réponses dont j’avais apparemment besoin pour bouger. En gros, Thot avait pris l'initiative du mouvement. C'est une façon de se jeter à l'eau parce que quelqu'un vous le demande. C’est peut être le seul moment où j’ai entendu Thot me dire d’une voix ferme : ”vient maintenant”. Et sans plus aucune résistance, je l’ai suivi.



J’ai eu l’impression immédiate d’une légère aspiration vers l’avant, puis de prendre rapidement de la vitesse ; la sensation était très nette au niveau des yeux ; je sentais toujours mon corps, mais ce n’était souvent plus qu’une impression. Il me paraissait difficile de revenir à moi, dans mon corps, l'idée m'a traversé l'esprit, même si je n’en éprouvais aucune envie. Ce genre de vitesse de déplacement ne m’était pas inconnu, mais en général, le point de destination était atteint aussitôt après. La plupart du temps, je ne voyais pas de détails, pas autant de détails que ceux que je pouvais voir. Mais par dessus tout, cette histoire semblait réelle ! La trajectoire suivait une droite vraisemblablement en direction de l’espace intersidéral ; le trajet m'avait parut très long. Visuellement, je ne voyais d'abord rien d’autre que du noir et ensuite, j'ai vu des lignes de lumière qui quelquefois ne semblaient pas suivre le sens de notre progression. Ce n'était pas directement lié à la vitesse de déplacement, mais plutôt à l'environnement. J'ignorais où cela se situait, ainsi que l'importance de ce voyage. Je me demandais de plus en plus quand nous arriverions. En guise de réponse, nous nous sommes arrêtés dans l'espace ; tout était noir autour de moi. J’ai senti la possibilité de prendre les commandes de notre direction. Thot paru « sourire » à cette idée et son jeu de dupe ne m'avait toujours pas effleuré l'esprit. Je me souviens au contraire de son exaltation dont je n’ai jamais compris l’origine : pour ma part, il me semblait évident que j’avançais par un effort conscient de ma pensée, sans être aux commandes d’aucun véhicule solide, et pourtant en parfaite sécurité.

Le temps du trajet me paru un peu plus court, mais il ne fut pas pour autant immédiat. Je me rappelle que nous sommes entrés par un orifice circulaire dans le flanc d'une montagne. Thot a ouvert le chemin à quelques mètres devant moi. Dans mon souvenir, c'était un long tunnel sombre aux parois rugueuses. Nous sommes arrivés ensuite dans un endroit qui ressemblait en apparence à une caverne vraiment gigantesque. Tout autour de nous, des cavités avaient été creusées dans les parois à la façon d’un Colisée. Je sentais la présence de nombreuses entités en train de m'épier, mais je ne les voyais pas. En face de nous, un être a quitté l’une de ces alvéoles et il s’est approchés de nous en volant dans les airs avec un mouvement très lent, comme s'il venait de loin. Son visage m'est apparu distinctement ; il était transparent comme du cristal et il s'en dégageait une douce luminosité ; son corps lui-même semblait taillé dans ce minéral. Il existe une description semblable dans l'un des épisodes de Stargate SG1. Je sais aujourd'hui que c'est un détail important dans la mesure où dans le téléfilm, un vieil homme décide de rester auprès de ces êtres, tandis que l'équipe SG1 repart dans leur monde.

Arrivé à ma hauteur, l'être de cristal paraissait titanesque - mon propre corps ne devait pas représenté une seule de ses phalanges. Je n’éprouvais absolument aucune peur, aucune pensée, en sa présence. D'autres êtres que je n’avais pas vu approcher sont apparus à ses côtés. Ils semblaient apparemment me connaître, mais il m’a semblé difficile d’en savoir plus à ce sujet ; en les scannant, je ne détectais aucune émotion n’émanant d’eux. J'ai alors regardé Thot et celui-ci a commencé à changer d'apparence et à grandir. Rapidement, il s’est transformé lui-aussi en un être de cristal. Je voyais ses yeux, mais je ne pouvais rien y lire. Je trouvais qu'ils étaient froids, sans expressions ; j'avais beaucoup de difficulté à lire en lui. J'ai mis de côté cette pensée, parce qu'elle m'embrouillait l'esprit dans une confusion qui soulevait plus de suspicion qu'autre chose. C'était une alarme, mais je ne l'avais pas pesée avec suffisamment d'attention. Visiblement, il semblait me parler, mais je ne le comprenais pas. C'était comme si je me trouvais derrière une vitre en verre. Cela m'isolait de la perception de l'environnement ; c'était désagréable. Alors une sensation m'avait parcouru le corps, et j'avais senti qu'on y modifiait quelque chose. Ce n'était pas palpable, pas en surface, mais en profondeur. Je fus soudain saisi d’une crainte. Et puis j'ai senti de nouveau mes perceptions, et tandis que je fixais Thot, des informations tactiles me sont de nouveau parvenues. Cela me calma aussitôt.

Alors, le premier être de cristal prononça quelques mots dans une langue que je ne connaissais pas. Je ne l'avais jamais entendu. Pourtant, je comprenais ; il avait dit « Qatloest » (Kette-Wat-tel-este), ce qui dans ce langage signifierait « c’est à faire ». Sans les regarder, il s'exprimait avec les autres, avec ce petit quelque chose qui vous rend subitement important aux yeux des grandes personnes. Puis, j'ai vu une main de cristal de taille humaine me toucher lentement le bras gauche. J'ai hésité à retirer mon bras, à refuser ce contact. J'aurai du, sans doute ! J'avais le choix. J'ai laissé faire. Qui ne dit rien consent ! Le toucher se transforma en un impact qui sembla créer au contact sur ma peau une lumière intense, sans chaleur, sans émotion, ni aucune perception corporelle. J'ai regardé mon bras se transformer progressivement en cristal et le phénomène a gagné tout mon corps. Ensuite, j'ai atteint la même taille que les autres êtres. La signature énergétique de mon corps était subitement différente. C'est comme si j'avais été une partie de ces êtres, et ces êtres une partie de moi. J'étais un, et j'étais eux. J'étais leur univers et j'étais une individualité. L’être de cristal parla de nouveau dans sa langue et dit ”Qatloest aigue” (Kette-Wat-tel-este-ai-gue) qui signifierait « qu’il en soit ainsi » ou plus exactement « c’est fait ». Ensuite, il s'est passé un long moment, durant lequel il ne s'est rien passé. J'attendais qu'il se passe quelque chose d'autre, alors que de toute évidence, ce sont eux qui attendait une réaction de ma part ! Comme elle n'est pas venu, l'intérêt s'est effondré de lui-même, ce qui conduisait forcément à déconnecter de ce lieu. Je crois après coup qu'ils m'ont relâché plutôt.

Le retour dans mon corps physique n'avait prit que quelques secondes. C'était de nouveau un indice important. De toute évidence, l'origine du lieu que j'avais atteint ne devait pas me paraître trop prêt ! Bien sûr, j'avais parfaitement compris qu'on avait voulu me faire croire à une distance incommensurable, et qu'en fonction de mes actes, cela aurait eu ou non de l'importance. Croyez-le ou non, je ne pense pas que l'on m'aurait laissé repartir, si j'avais résisté à cette expérience. On voulait assurément marquer mon esprit ! Bien sûr, je n'ai observé aucune trace physique. Je me suis seulement demandé si je n’avais pas dormi. Pourtant, les mots de l’être de cristal résonnait toujours en moi de façon très forte. Les jours suivants, je me suis mis à chercher des preuves, comme pour me convaincre de la réalité de ce voyage. Curieusement, c’était comme si je savais exactement où les chercher. Je dénichais intuitivement deux dictionnaires en langue Quechua, et je trouvais, à tâtons, une correspondance phonétique avec les idéogrammes. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que non seulement, la transcription phonétique signifiait quelque chose dans cette langue, mais qu’en plus, elle avait exactement la même signification. C'est pourquoi, après cette expérience, j'ai fait profil bas. Je m'attendais plus précisément à une nouvelle rencontre de Thot. Or, je ne l'ai jamais revu, pas plus que la caverne aux êtres de cristal. Cela ne signifie pas qu'ils m'ont lâché pour autant. Je crois bien au contraire, qu'ils prennent tout leur temps, maintenant que j'ai le marquage.

Edit du 23/03/2016 : 
On s'imagine trop bêtement que l'on est un être évolué parce que l'on dispose de facultés que d'autres n'ont pas. Or, ce qu'il faut bien comprendre, c'est l'illusion qui découle de cette croyance populaire que l'évolution de la conscience prend forcément l'allure et le chemin de la spiritualité. Le conditionnement est tel que sans même le vouloir, on s'attend un jour ou l'autre à voir de bons anges, de mauvais anges, des êtres ailés d'une grande bonté prêts à vous épauler dans votre aventure. L'erreur est vraiment de croire que nous allons forcément rencontré de gentilles petites entités dodues prêtes à tout pour nous tirer de la bêtise ordinaire de notre quotidien. Une bonne fois pour toute, c'est parfaitement bidon ! L'univers est ainsi fait ! C'est pourquoi, selon moi, les intentions des Invisibles* quels qu'ils soient sont rarement très claires. C'est même le seul indice valable que l'on ne prend pas assez en considération. Leurs intentions ne sont pas claires, parce qu'elles nous manipulent ! Réfléchissons un peu à nos propres actes ! Elles nous font croire qu'elles ne sont ni toujours bénéfiques, ni toujours néfastes. Et nous gobons ça sans même réfléchir à l'option de refuser l'un et l'autre. C'est une liberté de penser autrement. Mais cette liberté à un prix.

Pour être certains de vous compreniez vraiment tout l'intérêt de cette mise en garde, je vous recommande de lire attentivement le livre de Carlos Castaneda, « l'art de rêver ». Vous trouverez un récit assez semblable à celui que je propose et d'autres informations sur les « êtres inorganiques » en particulier. Dans son expérience comme dans la mienne, il est principalement question de combat duquel on peut sortir soit victorieux, soit totalement vidé de son énergie ; dans le premier cas, on dit que c'est un combat sans état d'âme, et qu'il est préférable d'être certain de gagner avant de s'engager ; dans le cas contraire, la défaite est si lourde que l'on met beaucoup de temps à s'en remettre. Le parallèle entre mon texte et le livre montre que les entités s'emparent de l'énergie jusqu'au point d'en faire mourir, ce qui ne serait pas impossible, si l'on se retrouve dans l'incapacité psychique de récupérer de l'énergie après ce genre d'attaque ! En général, il n'y a qu'une seule attaque, éprouvante ou non. Je doute qu'elle soit réellement fatale - et quand bien même, je dirai. Le fait de vouloir se battre est en soi une réelle faiblesse ! Il est préférable selon moi de maîtriser ses pensées avec force et puissance dans le seul but de mettre une distance énergétique ou psychique entre vous et eux. Ce n'est pas si facile, car ils font tout pour attirer l'attention. Ils jaugent ainsi nos moyens de défense en nous forçant à réagir ! La méthode qui consiste a être plein d'amour ne marche pas, surtout quand cela consiste à transmettre de l'énergie à cette espèce. Il nous aurait à sa botte quand il en aurait besoin.













"entités inorganiques"

Les êtres de cristal que je décris ici ont pris cette apparence parce qu'elle correspondait précisément aux attentes réciproques de l'idée que je me faisais (à cette époque) d'une rencontre du troisième type. Ce sont les mêmes qui délivrent des messages hyper excitants sur le sort prochain de l'humanité (channeling). Les croyants et les pauvres d'esprit attendent d'être sauvés ! Ce sont les mêmes qui suscitent l'espoir d'un changement vibratoire global et planétaire - quant on connait l'intérêt d'une énergie de masse - auprès d'une population crédule prête à le faire de bon cœur si on les y oblige. Mais il y a plus encore ! Tous les humains serviles à ces idées deviennent à leur tour des rabatteurs comme autant d'hameçons (des âmes cons aussi) capables d'attirer votre fils, votre fille, votre frère, votre soeur, votre conjoint, votre ami, etc. dans ce monumental piège... à cons ! Il ne faut plus croire que ce soit seulement la patte du New Age. Tôt ou tard, lorsque les vibrations d'un individu le permettent, tout individu fait leur rencontre, que ce soit au moyen d'un stage, d'un message écrit ou d'une conférence. Les « êtres inorganiques » sont simplement attirés par le flux d'énergie que les êtres vivants dégagent. Ils s'en prennent à ceux qui sortent du lot, peu importe comment. Elle est alors une proie facile, parce qu'elle se croit en haut de la chaîne alimentaire. Leur séduction est bien rodée : on n'est pas le premier à qui ils ouvrent leurs bras, et accordent autant d'intérêt à faire croire que l'on est exceptionnel ! Rentrez vous ça dans le crane, ce sont nos prédateurs. Ces « entités inorganiques » peuvent prendre toutes les formes en adaptant leur énergie à nos désirs les plus sincères. César (reconnaissance), Bat-man (justice) et Thot (connaissance) présentait très certainement divers choix de leviers pour me forcer à accepter de bon gré cette expérience. Leur rencontre s'est faite à un moment où j'étais en plein développement de facultés supra-sensorielles*, fort de mes capacités, de leur intérêt, de ma supériorité pleine de faiblesse. Très fréquemment, je devais combattre pour tenir à distance ce que je croyais être des égrégores* ; je remarquais leur capacité consciente, à laquelle j'attribuais une origine bien de chez nous, sans imaginer qu'il pouvait d'agir d'une espèce d'une autre dimension. Je disposais de leur aide si particulière pour m'expliquer comme faire ceci ou cela, des astuces pour vaincre et me donner l'illusion d'être invincible ! Dès ce moment-là, sans le savoir, j'étais déjà piégé, comme à peu près tous ceux qui signent des contrats avec l'invisibles pour obtenir plus de connaissances ! Bien que je n'ai toujours pris que ce qui m'intéressait, sans jamais rien demande de plus, il me semble clair aujourd'hui qu'il n'en fallait pas beaucoup moins pour m'embarquer dans leur machinerie. L'idée du marquage me paraît aujourd'hui intéressant. Je pense qu'elle dissimulait une intention prévu pour m'inciter à accepter leur offre : rester avec eux ?! Encore que je n'en sois pas encore sûr, c'est une hypothèse qui pourrait expliquer, grâce à notre accord préalable, leur capacité à traire notre énergie quand bon leur semble et à nous enlever toute émancipation et bien entendu de nous priver de toute liberté  - les sentinelles de la matrice ne sont plus très loin ! Le fait est que durant cette expérience, mes pensées étaient totalement vides ; cette absence de pensées ne permettait pas d'efforts de compréhension - c'est le mode d'observation par excellence ! Je crois que ce fut une façon de prendre ces êtres à leur propre jeu. Pour cette fois-ci, car évidemment, ils ont fini quelques mois plus tard par me vider de mon énergie. En général, il y a toujours un rapport de cause à effet, entre leur présence et cette perte d'énergie ! Il ne sert à rien d'être dans un état de vigilance continu. Il faut devenir conscient de l'hostilité de notre environnement et avec calme penser à ces conséquences.



Complément : 
« l'art de rêver » - Carlos Castaneda

« L’ancien secret de la fleur de vie » 1996 - Drunvalo Melchizédek 

Table d’émeraude (Tabula Smaragdina)  wikipédia
« Le livre des Esprits » Allan Kardec - page 170 à 173
« Les Élémentaux  et les Élémentaires » Carl Henrik Andreas Bjerregaard -  page 6 et 7.


Fiction : 

Cristal qui songe (The Dreaming Jewels) - Theodore Sturgeon - 1950

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