Les Guides Cosmiques ?
texte mis à jour le 04 novembre 2017
Vous avez sans doute déjà parler dans vos lectures des Guides Cosmiques (ou des Guides). C'est avec le New Âge qu'ils ont retrouvé une place dans notre quotidien, mais ce mouvement pseudo spirituel n’en a pas l’exclusivité : ils sont également cités dans de nombreuses civilisations et d'anciennes traditions ésotériques qui leur donnent une place indispensable et toute aussi singulière d’accès à une forme de Connaissance universelle. Ce Aides invisibles, bien réel, jouent un rôle assez difficile à définir en réalité dans la mesure où, d'une part, ils peuvent aussi apparaître sans qu'on leur ai demandé, et d'autre part, toute l'aide qu'ils apportent consiste essentiellement à nous suggérer de nouvelles idées. Pour résumer, ils apparaissent à un moment opportun de notre existence pour :
Ils se montrent à certaines personnes en prenant une forme souvent humanoïde - selon la croyance de chacun qui convient à ce modèle ; je crois d'ailleurs qu'il est important de dire que dans la plupart des ouvrages les Guides Cosmiques sont présentés selon le schéma mental de l’auteur qui en témoigne. Rien n'est moins sûr qu'un livre. Pour ma part, ce n'est pas une image que je vois, mais j'ai plutôt une sensation et une intuition qui m'avertit de la nature de l'énergie en présence ; ceci dit, une image peut apparaître, mais elle vient souvent après coup. Leur énergie me semble très différente de celle d'un humain ou d'un animal par exemple, comme si cela se situait précisément dans la nature de leurs pensées ; il s'agit, du reste, plutôt une absence de pensées ou d'un truc qui m'empêche de les lire. Par comparaison, certaines entités ont une énergie que je qualifierai de "bruyante" ou "hostile", quelque chose qui m'indique que leurs intentions ne sont pas claires. C'est immédiat. Ainsi, un Guide pourra approcher plus facilement s'il est silencieux et motivé d'une bonne intention. Là encore, certaines entités semblent plus intelligentes que d'autres et tentent de les imiter ; mais leurs intentions finissent toujours par les démasquer. Il y a le plus souvent des petits malins qui profitent de notre manque de vigilance pour se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. C'est pourquoi, de mon point de vue, faire comme l'auteur de vulgarisation une description aussi précise de ces Guides imprime une image trop directive dans le conscience du lecteur qui, selon moi, ne laisse pas beaucoup de choix à autre chose. Je dis même qu'on n'est pas loin d'un bourrage de crâne sauce New-Age lorsque celui-ci insiste sur le fait que les Guides sont des anges (sur le modèle judéo-chrétien donc) ou, de façon plus moderne, en disant que ce sont des êtres de lumière - Dieu est depuis plusieurs années remplacé par quelque chose nommé la Source (indéfini dans un lieu extra dimensionnel ET par ailleurs extra terrestre) épaulé par des êtres eux-même de même origine, avec des liens extra terrestres parfaitement acceptés - ce qui soulève tout de même un certain nombre de questions. Je peux néanmoins dire que ceux qui nous guident le font à priori pour une bonne raison, même si ces raisons nous échappent sur le moment et même s'ils ne donnent aucune réponse à une question aussi directe ! Pourquoi ?
- nous murmurer des idées dans le creux de l'oreille
- nous avertir de se préparer à vivre quelque chose de spécial
- se mettre un certain temps à la disposition du chercheur
- améliorer une certaine maturité de l’esprit
Ils se montrent à certaines personnes en prenant une forme souvent humanoïde - selon la croyance de chacun qui convient à ce modèle ; je crois d'ailleurs qu'il est important de dire que dans la plupart des ouvrages les Guides Cosmiques sont présentés selon le schéma mental de l’auteur qui en témoigne. Rien n'est moins sûr qu'un livre. Pour ma part, ce n'est pas une image que je vois, mais j'ai plutôt une sensation et une intuition qui m'avertit de la nature de l'énergie en présence ; ceci dit, une image peut apparaître, mais elle vient souvent après coup. Leur énergie me semble très différente de celle d'un humain ou d'un animal par exemple, comme si cela se situait précisément dans la nature de leurs pensées ; il s'agit, du reste, plutôt une absence de pensées ou d'un truc qui m'empêche de les lire. Par comparaison, certaines entités ont une énergie que je qualifierai de "bruyante" ou "hostile", quelque chose qui m'indique que leurs intentions ne sont pas claires. C'est immédiat. Ainsi, un Guide pourra approcher plus facilement s'il est silencieux et motivé d'une bonne intention. Là encore, certaines entités semblent plus intelligentes que d'autres et tentent de les imiter ; mais leurs intentions finissent toujours par les démasquer. Il y a le plus souvent des petits malins qui profitent de notre manque de vigilance pour se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. C'est pourquoi, de mon point de vue, faire comme l'auteur de vulgarisation une description aussi précise de ces Guides imprime une image trop directive dans le conscience du lecteur qui, selon moi, ne laisse pas beaucoup de choix à autre chose. Je dis même qu'on n'est pas loin d'un bourrage de crâne sauce New-Age lorsque celui-ci insiste sur le fait que les Guides sont des anges (sur le modèle judéo-chrétien donc) ou, de façon plus moderne, en disant que ce sont des êtres de lumière - Dieu est depuis plusieurs années remplacé par quelque chose nommé la Source (indéfini dans un lieu extra dimensionnel ET par ailleurs extra terrestre) épaulé par des êtres eux-même de même origine, avec des liens extra terrestres parfaitement acceptés - ce qui soulève tout de même un certain nombre de questions. Je peux néanmoins dire que ceux qui nous guident le font à priori pour une bonne raison, même si ces raisons nous échappent sur le moment et même s'ils ne donnent aucune réponse à une question aussi directe ! Pourquoi ?
Dans un esprit formé à la vision d'un ange, l’Aide ne peut donc PAS se manifester autrement. Dieu commande aux anges et Jésus est son fils. La boucle est bouclée. Ayant cette culture gravé dans mon esprit, je sais qu'elle rempart contre les forces contraires cette idée conforte. Je comprends l’intérêt qui motive ces auteurs sur cette façon d'orienter le lecteur à distinguer le Bon du Mauvais, le Bien du Mal, et le Guide Cosmique de son Contraire, à travers ce qu'ils croient eux-même (1). Or, ce n'est juste que l'une des nombreuses versions de la Réalité. Cette première remarque devait donc être formulée dans une question : est-ce une bonne idée de montrer la Réalité en retirant à l’individu tout moyen de la distinguer par lui-même ? Tout chercheur devrait se rendre capable de reconnaître un Guide Cosmique par sa seule présence, sans qu’une image tiré d'un livre s’impose à lui. Quand une personne s’impose d'elle-même (et par lecture interposé) ce qu’elle doit voir, son esprit est consciemment orienté vers ce qui brille, étincelle ou irradie de Majesté, et cette personne donne alors sa confiance (quasiment aveugle) à cette forme manifestée. Vous comprendrez dans un instant qu’il y a un risque à ne voir qu’un seul aspect d’une chose, qu’une seule facette de notre réalité, et qu’une seule image pour identifier l’Aide Invisible. Le piège consiste à faire la distinction entre le Guide et de son Contraire. Ce point de vue, bien qu’incontournable, n’est généralement pas compris en substance. En effet, les forces en présence ne sont là que pour offrir un motif de compréhension ; et c’est pourtant à partir de ce motif que chacun fait son choix. Croire que l’intervention du Guide est indispensable à sa progression, c’est se mettre tôt ou tard dans une attente et dans un état de soumission qui fera le jeu de son Contraire. On ne ferait pas cette erreur avec nos semblables. Il ne faut donc pas livrer les actes de sa vie à la seule volonté de ces forces agissantes. À vous de voir.
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Baruck Spinoza (1632-1677)
Court traité de Dieu, de l’homme et de la santé de son âme, Chapitre X
Baruck Spinoza (1632-1677)
Court traité de Dieu, de l’homme et de la santé de son âme, Chapitre X
(1) Ce qu’est le Bien et le Mal. Pour dire une fois brièvement ce qu’est en lui-même le bien et le mal, nous commencerons ainsi : certaines choses sont dans notre entendement et non dans la Nature ; elles ne sont ainsi que notre œuvre propre et ne servent qu’à concevoir distinctement les choses ; parmi elles nous comprenons toutes les relations qui ont trait à différentes choses et nous les appelons Êtres de Raison.
(2) La question se pose maintenant ; le bien et le mal appartiennent-ils aux Êtres de Raison ou aux Êtres Réels ? Mais, considérant que le bien et le mal ne sont autre chose que des relations, il est hors de doute qu’il faut les ranger parmi les Êtres de Raison ; car jamais on ne dit qu’une chose est bonne sinon par rapport à quelque autre qui n’est pas si bonne ou ne nous est pas si utile qu’une autre ; ainsi on ne dit qu’un homme est mauvais que par rapport à un [autre] qui est meilleur ; ou encore qu’une pomme est mauvaise que par rapport à une autre qui est bonne ou meilleure.Et il serait impossible que tout cela pût être dit si le bon ou le meilleur n’existait pas, par comparaison avec lequel une chose est appelée mauvaise.
(3) Si donc l’on dit qu’une chose est bonne, cela ne signifie rien sinon qu’elle s’accorde avec l’Idée générale que nous avons des choses de cette sorte. Or, comme nous l’avons déjà dit auparavant, les choses doivent s’accorder avec leur Idée particulière, dont l’essence doit être une essence parfaite et non avec la générale parce qu’alors elles n’existeraient nullement.
(4) Quant à la confirmation de ce que nous venons de dire, la chose est claire selon nous ; néanmoins pour conclure sur ce qui précède, nous ajouterons encore les preuves suivantes : Tous les objets qui sont dans la Nature sont ou des choses ou des effets. Or le bien et le mal ne sont ni des choses ni des effets. Donc aussi le bien et le mal n’existent pas dans la Nature. Car, si le bien et le mal sont des choses ou des effets, ils doivent avoir leur définition. Mais le bien et le mal, comme, par exemple, la fuite de Pierre et la malice de Judas, n’ont aucune définition en dehors de l’essence de Pierre ou de Judas, car celle-là seule est dans la Nature, et ne peuvent pas être définis indépendamment de l’essence de Pierre ou de Judas. Il suit de là, comme plus haut, que le bien et le mal ne sont ni des choses ni des effets qui soient dans la Nature. (Lire la suite sur le site)
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