La sensibilité psychique












Si vous êtes un(e) habitué(e) de ces pages, vous savez dorénavant que l'une des forces majeure de la sensibilité d'un individu consiste principalement à recevoir de l'information de son environnement. Nous en faisons tous l'expérience au quotidien, à des degrés de lucidité divers et variés bien sûr ! C'est pourquoi, être amené à discerner le type de perceptions dont nous sommes capables ne peut qu'en faciliter la compréhension et le développement.

Réglages intérieur


Cette sensibilité se matérialise concrètement sous la forme d'un tact psychique permettant de colliger le sujet de son attention ou d'en déterminer la nature ; pour résumer cette sensibilité dans ses grandes lignes, la qualité de son tact se distingue par les indices suivants :

  • le tact peut se manifester sans intention particulière ;

  • le tact peut s'exprimer de façon totalement volontaire ;

  • le choix de l'information peut être global ;

  • le choix de l'information peut être sélectif ;

  • le choix de l'information peut être discriminatif ;

  • le tact permet des agrandissements microcosmiques (subatomique) ou macrocosmiques (extraphysique) ;

  • le tact permet de capter l'intensité d'un signal quelle qu'elle soit ;

  • le tact permet de capter l'absence de rayonnement ;

  • le tact permet de capter tout ou partie du spectre électromagnétique ;

  • le choix de l'information peut être de nature matérielle (environnemental) ;

  • le choix de l'information peut être de nature corporelle (anatomique) ;

  • le choix de l'information peut être de nature psychique (individuel ou collectif) ;

  • le choix de l'information peut être temporel ou atemporel ;


L'ensemble de ces indices est un avantage individuel que chacun d'entre nous sur Terre bénéficie en temps normal et à volonté. D'ordinaire, l'emploi de ces facultés dépend surtout de sa capacité à accumuler suffisamment d'énergie pour l'employer en fonction de ses besoins. L'usage de ses facultés conduit fréquemment à une plus grande ouverture de ses canaux vibratoires (Nāḍī et chakra), facilitant ensuite des expériences de plus en plus passionnantes. Le respect de ses propres limites est un impératif pour celui qui envisage d'y recourir toute son existence.

Conditionnement individuel


Les difficultés perceptives que nous rencontrons tous, ou que nous sommes susceptibles de rencontrer un jour, sont la plupart du temps liées à l'intensité de nos sens. Lorsqu'elles sont incomprises, ces facultés psychiques posent des problèmes existentiels que l'on peut facilement décrire lorsqu'ils se situent aux deux extrêmes :

  • Quand l'intensité de la perception n'est pas suffisamment élevées, le sentiment le plus couramment ressenti est celui d'un isolement psychique :




  • Il peut être motivé par son état personnel (déprime, mal-être, etc.) pour forcer l'individu à opérer des changements intérieurs lui permettant après une orientation salutaire de s'ouvrir ensuite sur son environnement ;

  • Il peut être exigé par la maladie : il s'agit alors d'un automatisme permettant de limiter la consommation d'énergie disponible ;

  • Il peut être imposé par un mauvais usage de ses facultés : c'est fréquemment le cas chez les personnes subissant le produit de leurs propres pensées ; je préfère parler ici d'auto-envoûtement, beaucoup plus fréquent que l'envoûtement.




  • Quand l'intensité de la perception est trop élevée, le sentiment le plus couramment ressenti est celui d'un déformation de la réalité :




  • Il est particulièrement provoqué par une émotion (gâchette) qui accentue le besoin d'informations dont l'objectif est ensuite d'assurer un équilibre par l'apaisement ad hoc. Les crises de paranoïa, d'hypocondrie, de procrastination, me paraissent de cet nature.

  • Il peut être déclenché par l'environnement (l'ambiance d'un lieu, la pression d'un groupe, une perturbation électromagnétique naturelle ou artificielle, par exemple), un individu (son attitude), un animal - voire un insecte - (besoin de protection ou de répulsion), une situation (événement inconnu le plus souvent), une contagion émotionnelle, ressentie par une personne empathique, sensible ou hypersensible.

  • Il caractérise le plus souvent une difficulté à évaluer clairement le besoin exprimé par l'amplification de la sensibilité psychique, le manque de contrôle de son récepteur psychique, une implication trop assidue de soi-même vis-à-vis du sujet.



Même si (surtout si) certains d'entre vous se sentent actuellement « capable de gérer » (le contraire serait plus juste !) ces états d'être parce qu'ils restent le plus souvent « passager », il est essentiel (selon moi) d'effectuer de façon préventive un travail suffisamment profond sur soi-même, psychologique, permettant d'apprendre à désamorcer l'état gâchette qui conduit aux états limites ! Prenez conseil auprès des anciens ! Lorsque l'état de ses perceptions provoque des troubles significatifs, débordants, hypoactifs ou hyperactifs, récurrents dans l'année, engage de la souffrance pour soi-même ou menace les autres, se manifeste par des comportements incontrôlables, je pense qu'il est incontournable de consulter un spécialiste.

En substance


Il est important que chacun comprenne l'influence que représente le schéma mental véhiculé par les pensées : toutes les formes de pensée (et les émotions en particulier) traversent instantanément l'éther et atteignent avec plus ou moins de facilité l'individu (si c'est un individu), une situation (si c'est une situation), un événement ((si c'est un événement), etc. C'est une sujet relativement bien « maîtrisé » par beaucoup ouvrages de développement personnel, par exemple. De même que l'usage du tact psychique n'est jamais neutre, s'il est effectué de surcroît à l'insu d'une personne ; il peut en l'occurrence générer chez elle une tension proportionnel à l'intensité de la pensée, à sa durée et à son intention. S'il est dirigé sur une personne empathique, sensible ou hypersensible, il peut provoquer chez elle un malaise, par exemple. Il faut donc absolument abandonner l'idée que la façon d'employer ses pensées ne se remarque pas ! Les pensées ne se limitent donc pas à l'espace de sa boite crânienne, quoi que l'on ait pu vous apprendre à ce sujet.









« Signes » - Night Shyamalan - 2002


Lorsque ces mêmes individus auront compris que la majeure partie de leurs sensations ne sont pas toutes produites par leurs pensées, mais résultant en grande partie de l'influence de leur environnement, il leur sera alors possible de faire évoluer le conditionnement de leur quotidien dû à leurs perceptions. Il y a un mot à cela, c'est le mot Paix.

Par conséquent, un environnement quel qu'il soit n'est jamais neutre. C'est pourquoi, il est indispensable d'apprendre à distinguer ce qui nous atteint, de ce que nous véhiculons nous-même. En l'occurrence, lorsque le mal-être s'impose spontanément, il faut déterminer s'il est provoqué par :

  • ses propres pensées,

  • le voisinage d'une entité cherchant à se ressourcer à nos frais,

  • la nature vibratoire du lieu qui ponctionne notre énergie,

  • un changement vibratoire brutal (le soleil a des caprices par moment),

  • la douleur,

  • de mauvaises pensées adressées à notre intention,

  • le voisinage d'une personne véhiculant des pensées négatives communiquées à elle-même,


LA PLUS GRANDE DIFFICULTÉ RENCONTRÉE ACTUELLEMENT PAR LES INDIVIDUS EST D'ARRIVER À CONSIDÉRER AVEC UN CERTAIN DÉTACHEMENT TOUTES LES INFORMATIONS RÉCOLTÉES DANS L'ENVIRONNEMENT.

Pour améliorer sa relation avec les autres


Si une expérience personnelle et épanouissante vous tente, alors pensez à quelqu'un en lui adressant de belles pensées, répétez cet exercice régulièrement, spontanément, sans arrière pensées, et vous ne tarderez pas à recevoir en retour ce que vous avez communiqué aux autres ; l'inverse étant vrai aussi. Lorsque vous aurez le sentiment de recevoir quelque chose de cette nature, essayez de savoir par la pensée qui vous la communique et tentez à votre tour de lui répondre de façon analogue. Ne soyez pas trop dur avec vous si vous n'y percevez pas cette attention en retour ; ce n'est pas encore un réflexe tout à fait naturel chez les plupart des gens.

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