Kardec N°473

473. Un Esprit peut-il momentanément revêtir l'enveloppe d'une personne vivante, c'est-à-dire s'introduire dans un corps animé et agir au lieu et place de celui qui s'y trouve incarné ?

« L'Esprit n'entre pas dans un corps comme tu entres dans une maison ; il s'assimile avec un Esprit incarné qui a les mêmes défauts et les mêmes qualités pour agir conjointement ; mais c'est toujours l'Esprit incarné qui agit comme il veut sur la matière dont il est revêtu. Un Esprit ne peut se substituer à celui qui est incarné, car l'Esprit et le corps sont liés jusqu'au temps marqué pour le terme de l'existence matérielle. »


Extrait du « Le livre des esprits » de Alan Kardec, page 173


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Ce phénomène s'observe toujours aussi fréquemment aujourd'hui. Je pense d'ailleurs qu'il reste une opportunité pour l'Invisible de tenter de prendre le contrôle de l'existence d'un individu. Cet intérêt est alimentaire chez la plupart des entités, mais il est plus difficile d'établir la réelle intention qui anime les entités plus évoluées. Dans la plupart des cas de « possessions », il se produit toujours un échange d'intérêt, autant pour l'hôte que pour l'écornifleur. Pour ma part, je distingue trois formes de « possession » :

  • la première serait due à l'affaiblissement de l'enveloppe énergétique (aura)  qui permettrait à l'entité de se coller s'assimiler à son hôte ; cela se produit lorsque les défenses psychiques de l'individu sont trop faibles pour résister à cet envahissement. L'état d'esprit de l'individu le conduit même assez souvent à accepter cette intrusion à son insu. La volonté de l'individu est déterminante. L'entité peut être un esprit ou une bestiole de l'invisible (voir texte du 21 mai 2013). Il s'ensuit alors une sorte de symbiose qui améliore pendant un certain temps les conditions du bien-être, mais qui aboutit à la longue à une stagnation du problème à l'origine du mal-être et un blocage dans l'évolution de l'individu.

  • La seconde est en lien avec ses croyances, et je place ici ces entités qui se font passer pour ce qu'elles ne sont pas. L'individu se laisse abuser par ces entités qui le convainc d'obtenir d'autres facultés psychiques, ce qu'il peut effectivement obtenir en contrepartie d'un perte de contrôle de son existence et de l'usage de ses pouvoirs psychiques. (voir texte 30 mars 2014)

  • La troisième est manifesté par un égrégore, en principe élaboré par ses propres soins. Les attentes de l'individu sont clairement exprimées ici. Plus cette volonté est forte, plus il arrive que la création parvienne à dépasser son créateur et à se substituer ensuite à lui pour perdurer. Je pense que c'est l'une des manifestations de la schizophrénie lorsqu'il y parvient complètement. (voir textes du 8 juin 2013)


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