Hors de soi
HORS DE SOI
Un petit pas pour l'humanité
La première attitude consiste à avoir la volonté d'un mouvement, plus exactement d'un déplacement « hors de soi ». La sortie hors de l'enceinte du corps ne provoque pas de sensation à proprement dit, c'est plus une impression d'être alternativement à deux endroits en même temps (peut être trois même, si l'on compte en plus la capacité d'observer simultanément cette situation) ; l'information est donné par un certain laps de temps qui s'écoule lors du passage d'une position fixée par la conscience à une autre. La distance n'y change rien ; que l'on soit à 10 mètres ou à 10 000 km, le déplacement psychique est quasi immédiat ; on doit percevoir néanmoins une sensation de mouvement qui ne dure tout au plus qu'une fraction de seconde. Cette description ne provoque normalement aucune gêne d'aucune sorte. La vitesse de mouvement s'apparente à une sorte de défilement très rapide, mais je ne saurai dire si elle est réellement perçue ou imaginée comme telle. Peu importe. Le déplacement existe.
La seconde attitude consiste ensuite à prendre conscience des capacités perceptives et motrices du véhicule psychique ; le degré de liberté qui est permis la distingue d'un rêve ou d'un « rêve lucide ». Cette faculté fait appel également à notre capacité d'empathie inhérente ; par comparaison, le fait d'être conscient dans son corps physique apporte simultanément des informations psychiques et physiques, tandis que dans le véhicule psychique, l'information du corps psychique est autant accentuée que l'information de notre corps physique : je ne saurai donc affirmer avec certitude que tout est perception, comme dans le cas d'un voyage astral ; le véhicule psychique a pourtant quelques similitudes avec le corps physique, bien qu'il ne semble pas avoir de forme apparente. Il est possible de « matérialiser » une équivalence qui peut agir physiquement ; cela demande quand même un peu d'entrainement.
Le déplacement en conscience est grandement facilité si l'on connait un but. Pour commencer, il n'est pas indispensable de regarder une photo pour se transporter d'un lieu à un autre ; ça, c'est du cinéma. Bien sûr, une image facilite la chose, mais elle provoque fréquemment des interférences qui peuvent troubler la perception à distance !
L'observation d'un sujet à distance est sensible aux particularités de son propre référentiel (éducation familiale, valeurs personnelles, croyances communautaires, loi sociétales, etc.), au point de limiter l'observation du sujet d'étude qui n'entre pas « dans le cadre » définit par son référentiel ; il peut s'agir, par exemple, de particularités physiques (visibles, internes, ou dissimulés au regard) d'un individu qui échappent à l'observateur à cause d'une permutation de la représentation de l'individu avec l'image interne stéréotypé que nous avons tous d'un individu. Les Invisibles* et les Visiteurs* se servent souvent de notre référentiel pour s'attirer notre sympathie, quand ce référentiel ne prévoit pas de remettre en question les intentions en apparence bienveillantes de son interlocuteur. Tant que j'y suis, je rappelle qu'une image fabriquée par d'autres (télévision, cinéma, BD, jeux vidéo, bouquins ésotériques) peut facilement s'imposer à notre conscience en s'aidant de nos automatismes et ainsi fausser nos observations futures. C'est dire toutes les difficultés que nous pouvons rencontrer dans nos interactions avec nos semblables quand on ne prend pas suffisamment de recul.
L'expérience qui consiste à observer un fait ou une image (sous la forme d'une vision par exemple) inconnue de nous, traverse également notre référentiel. Au lieu tout bonnement de présenter ce qu'il voit, à cause du référentiel qui joue probablement le rôle d'un filtre, il peut dissimuler l'image, jeter un voile dessus - c'est-à-dire créer un « blanc » (voir texte du 12/08/14) ; cela ne dure qu'une fraction de seconde environ, mais c'est suffisant pour effacer l'item de la mémoire à court terme et ensuite imposer immédiatement à la conscience soit un fait ou une image de substitution, un souvenir en l'occurrence, soit un voile (automatisme) qui effacera l'objet gênant du trouble cognitif. Sa fonction semble vouloir nous protéger de l'intensité de l'émotion générée par le trouble qui pourrait nous atteindre si elle venait à entrer brutalement en résonance avec l'une de nos souffrances personnelles (inconscientes). Ceci dit, notre cerveau étant habitué à manipuler les images et « à nous tenir à bonne distance de tout danger », celui-ci nous fournira fréquemment une interprétation approchée (et peut être erroné, je le répète) de ce fait ou de cette image (phénomène de paréidolie par exemple) sans même nous en rendre compte ; par exemple, un Invisible* peut présenter une apparence humanoïde par simplification, mais si en regardant de plus prêt (s'il nous en laisse le temps), celui-ci possède 6 doigts et des écailles, ce n'est plus tout à fait le même Invisible qu'un autre que l'on voit grand et blond avec 5 doigts ou un autre petit et gris avec 4 doigts. « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. » C'est en tout cas seulement à travers une lecture supplémentaire de son aperçu qu'il est possible de préciser une peu mieux la cohérence de sa perception (chaque détails compte). Enfin, il est indispensable de cultiver un certain détachement, car l'Invisible n'a de nom que ce que notre référentiel nous laisse croire.
Par conséquent, plus l'image d'un sujet d'étude est connue, plus le risque d'interférences est grand (c'est-à-dire que la vision à distance incorpore à son insu des détails connus par soi-même ou par quelqu'un d'autre, déduits du contexte, ou tout bonnement imaginés) ; la connaissance d'un sujet nécessite un détachement plus important de l'objet de son étude en imposant à l'observateur à la fois une vigilance du fait observé, et de la volonté à critiquer l'image perçue. Il faut en quelque sorte être suffisamment confiant dans sa façon d'observer tous ces phénomènes, mais pas trop non plus au risque de tomber dans une interprétation approchée (non réelle) ou erronée (donc fausse). La perception à distance n'est donc pas aussi simple que ça ! Ce qu'il faut retenir avant tout, c'est que nous disposons en tant qu'humain de cette faculté d'observation à distance, que les erreurs toujours possibles font partie du jeu, et qu'il ne tient qu'à nous de vouloir les dépasser grâce à une plus grande compréhension de nos propres limites.
L'observation d'un sujet à distance est sensible aux particularités de son propre référentiel (éducation familiale, valeurs personnelles, croyances communautaires, loi sociétales, etc.), au point de limiter l'observation du sujet d'étude qui n'entre pas « dans le cadre » définit par son référentiel ; il peut s'agir, par exemple, de particularités physiques (visibles, internes, ou dissimulés au regard) d'un individu qui échappent à l'observateur à cause d'une permutation de la représentation de l'individu avec l'image interne stéréotypé que nous avons tous d'un individu. Les Invisibles* et les Visiteurs* se servent souvent de notre référentiel pour s'attirer notre sympathie, quand ce référentiel ne prévoit pas de remettre en question les intentions en apparence bienveillantes de son interlocuteur. Tant que j'y suis, je rappelle qu'une image fabriquée par d'autres (télévision, cinéma, BD, jeux vidéo, bouquins ésotériques) peut facilement s'imposer à notre conscience en s'aidant de nos automatismes et ainsi fausser nos observations futures. C'est dire toutes les difficultés que nous pouvons rencontrer dans nos interactions avec nos semblables quand on ne prend pas suffisamment de recul.
L'expérience qui consiste à observer un fait ou une image (sous la forme d'une vision par exemple) inconnue de nous, traverse également notre référentiel. Au lieu tout bonnement de présenter ce qu'il voit, à cause du référentiel qui joue probablement le rôle d'un filtre, il peut dissimuler l'image, jeter un voile dessus - c'est-à-dire créer un « blanc » (voir texte du 12/08/14) ; cela ne dure qu'une fraction de seconde environ, mais c'est suffisant pour effacer l'item de la mémoire à court terme et ensuite imposer immédiatement à la conscience soit un fait ou une image de substitution, un souvenir en l'occurrence, soit un voile (automatisme) qui effacera l'objet gênant du trouble cognitif. Sa fonction semble vouloir nous protéger de l'intensité de l'émotion générée par le trouble qui pourrait nous atteindre si elle venait à entrer brutalement en résonance avec l'une de nos souffrances personnelles (inconscientes). Ceci dit, notre cerveau étant habitué à manipuler les images et « à nous tenir à bonne distance de tout danger », celui-ci nous fournira fréquemment une interprétation approchée (et peut être erroné, je le répète) de ce fait ou de cette image (phénomène de paréidolie par exemple) sans même nous en rendre compte ; par exemple, un Invisible* peut présenter une apparence humanoïde par simplification, mais si en regardant de plus prêt (s'il nous en laisse le temps), celui-ci possède 6 doigts et des écailles, ce n'est plus tout à fait le même Invisible qu'un autre que l'on voit grand et blond avec 5 doigts ou un autre petit et gris avec 4 doigts. « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. » C'est en tout cas seulement à travers une lecture supplémentaire de son aperçu qu'il est possible de préciser une peu mieux la cohérence de sa perception (chaque détails compte). Enfin, il est indispensable de cultiver un certain détachement, car l'Invisible n'a de nom que ce que notre référentiel nous laisse croire.
Par conséquent, plus l'image d'un sujet d'étude est connue, plus le risque d'interférences est grand (c'est-à-dire que la vision à distance incorpore à son insu des détails connus par soi-même ou par quelqu'un d'autre, déduits du contexte, ou tout bonnement imaginés) ; la connaissance d'un sujet nécessite un détachement plus important de l'objet de son étude en imposant à l'observateur à la fois une vigilance du fait observé, et de la volonté à critiquer l'image perçue. Il faut en quelque sorte être suffisamment confiant dans sa façon d'observer tous ces phénomènes, mais pas trop non plus au risque de tomber dans une interprétation approchée (non réelle) ou erronée (donc fausse). La perception à distance n'est donc pas aussi simple que ça ! Ce qu'il faut retenir avant tout, c'est que nous disposons en tant qu'humain de cette faculté d'observation à distance, que les erreurs toujours possibles font partie du jeu, et qu'il ne tient qu'à nous de vouloir les dépasser grâce à une plus grande compréhension de nos propres limites.
Pour terminer, ce type de sortie demande beaucoup d'énergie. D'ordinaire, nous n'en disposerions pas suffisamment pour se maintenir très longtemps dans un autre champs de conscience - s'y maintenir continuellement n'aurait d'ailleurs aucun intérêt, autant attendre d'être « mort ». Il existe néanmoins des conditions qui facilitent ce type d'explorations : ce sont toutes les périodes où la quantité d'énergie disponibles dans l'atmosphère est relativement élevée. Elle se distingue spécifiquement de la sensation de nervosité qui peut apparaître parfois au moment de l'excitation de l'énergie dans l'environnement. En règle générale, ces périodes sont liées à l'activité solaire (trous coronaux, parfois des éruptions solaires et d'autres fois, ça vient d'ailleurs), et celle-ci peut être relayée par une pleine Lune, par exemple. Je ne sais pas exactement comment cela agit sur notre enveloppe spirituelle, mais le résultat se traduit par une ressource en énergie suffisamment disponible pour mener à bien des expériences. Il faut en avoir envie, bien sûr.
Commentaires
Enregistrer un commentaire