La voie de la guérison

« Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s’en aille. »
Papyrus égyptien découvert par Georg Moritz Eber (1837-1898)
texte modifié le 31 octobre 2017
Nous avons aujourd’hui à notre portée toutes les méthodes et techniques disponibles pour maintenir favorablement notre état de santé général. Paradoxalement, nous continuons habituellement de nous éloigner du peu d’efforts nécessaire pour y parvenir. Pourquoi ? Parce qu'on est de grosses faignasses ! Il serait pourtant facile de cerner correctement les priorités, de les placer dans un ordre de préférence et de choisir de les respecter. Toutefois, il faut produire un effort pour ça. Le vouloir. Et là, nous ne sommes pas égaux, ni dans la durée, ni dans l'effort. Je crois qu’il s’agit d'abord d’un manque de savoir-faire, comme si nous ne pensions pas avoir suffisamment d’intelligence pour décider ce qui est bon ou non pour soi. C’est pourquoi toutes ces méthodes et techniques de soin existent aujourd’hui : elles suivent un courant de pensée en plus d'être lucratives pour leurs auteurs. Le fait est que l'on laisse facilement à d'autres personnes le soin faire le travail à notre place. Parfois, cette aide extérieur suffit. Oui, ce n'était finalement pas grand chose : un coup de bistouri par ci, un médicament par là. Une fois que le corps se plit à notre désir, qu'il est battu avec hargne par nos pensées les plus féroces, qu'il est enfin dompté, alors, seulement, tout rentre dans l'ordre. C'est ce qu'on croit le plus souvent. Le corps est un dur à cuir : il attendra que le mental soit plus faible pour dire ce qu'il pense de notre attitude. Si bien que d'autres fois, on se rend compte qu'il va falloir se sortir les doigts du cul c'est à dire devoir changer en profondeur nos habitudes si l'on veut un résultat. L'issue de la mort annoncée sert parfois d'électrochoc. On peut alors se rend compte de nos erreurs, de nos mauvais choix, de l'impasse dans laquelle on se situait. Plutôt que la maladie, il existerait d'autres méthodes que certains d'entre vous choisissent d'adopté - du moins tant que le corps n'y voit aucune objection !


La science médicale actuelle ne maîtrise pas tout. Pas grand chose. Elle le sait, mais elle ne l'avouera que très difficilement et d'autant moins si nous sommes les premiers intéressés. Certains médecins mettent ainsi un point d'honneur à expliquer que notre corps ne nous appartient pas. Il appartient à la Science ! Elle seule sait ce dont vous avez besoin. Sa méthode consiste à suivre un protocole très très strict, qui, pour des raisons très obscures, est d'abord sujette à beaucoup de tâtonnement. Et d'effets indésirables aussi. Parce que mon voisin et moi avons une paire de couilles (sinon je l'appellerais ma voisine) et pleins d'autres organes semblables, on fait le raccourci de croire que si nos bites sont différentes, c'est forcément moins important. Bien sûr, si c'était faux, je ne serai pas la cible de certains regards vers l'endroit en question ! La médecine s'obstine ainsi par exemple à nous faire croire que le traitement de monsieur Forêt soigne la maladie de Monsieur Sapin. Parfois c'est vrai. D'ailleurs, Monsieur Sapin ne tarit pas d'éloge à ce sujet. Sauf que parfois c'est faux. Et là, tout le monde est bien embêtée. Monsieur Sapin pour commencer. Quand on lui dit qu'il va falloir tâtonner parmi tout un tas de traitements, de contraintes vestimentaires, d'habitudes alimentaires, d'effets indésirables en tout genre, c'est forcément qu'il y a un problème. Le problème c'est que cette vue de l'esprit qui se veut scientifique nie nos connaissances en génétique qui distinguent nos plus élémentaires différences, nie l'essence même de notre nature mentale, la limitant avec méthode et un serre joint pour mieux la faire entrer de force dans une bon-dieu de case statistique. Par ce mode de pensée, nous avons donc appris notre leçon sur les bancs de l'école : nous devons tous réciter bêtement, croire aveuglément, admettre au plus profond de nous-même, l'hostie scientifique sur la langue et une certaine philosophie dans le regard, et autre chose dans le cul, que nous avons d'un côté un corps, et de un autre l'esprit - et parfois une âme, encore que, pas tout le monde, hein, seulement les Hommes - et dans quelques régions du monde, uniquement les hommes... même si ce point de vue est faux - même si l'homme est bête. Que dire alors des facultés psychiques que le monde scientifique ne veut PAS étudier et comme il y en a un sacré paquet, de choses qui dérangent la pensée unique, il fallait bien qu'ils les identifient par un terme qui soit très clair pour tout le monde, sous peine de perdre ses subventions : ce grand fourre tout, ils l'ont appelé « parapsychologie ».

Pourtant, depuis au moins 150 ans, des personnes ont bien tenté d'expliquer l'origine de leurs facultés, l'étendue de leurs capacités, des moyens de les développer, etc. Avant 1914, on en savait déjà beaucoup sur le sujet, aux Royaumes Unis, en France particulièrement, mais bien entendu dans toute l'Europe, aux Etats-Unis et en Chine. La plupart des médecins français et étrangers et parmi eux des fondateurs de la médecine moderne, de la psychologie et de la neurologie ont étudié les facultés sensorielles. Pourtant, s'ils ont donné leur nom à des hôpitaux, à des cliniques, ce n'est pas pour leurs études du sujet. L'Ordre préfèrera le reléguer au dixième plan. Pour certains d'entre eux, ils y auront aussi laissé leur réputation. Le fait est que le sujet est tabou. Il y a trop d'intérêt à le dissimuler. Des intérêts financiers, probablement. C'est une question de pouvoir, diront d'autres. Nos facultés connaissent socialement un certain dénigrement, un dénigrement politique, un dénigrement médiatique, un dénigrement professionnel, un dénigrement familiale ; cela coute intellectuellement bien moins cher de manipuler l'opinion publique en accolant ces facultés à de l'escroquerie plutôt que de faire de véritable recherche qui conduirait forcément à libérer chaque individu de cet endoctrinement. Car, oui bien sûr, ces facultés sont inhérentes à l'humanité ; leur développement permet d'être lucide. Ne cherchez pas plus loin de meilleurs raisons de cacher qui vous êtes vraiment. Inutile de l'espérer, cela n'aura pas lieu.

Les personnes qui disposent de facultés sensorielles très développées tentent naturellement et quasiment naïvement de faire accepter leurs capacités au monde, tandis que le monde nie farouchement son existence. Parce qu'il n'y a pas de moyen pour l'empêcher. Parce qu'il n'y a pas de limites. Bien sûr, en fonction de la pression qu'exerce l'environnement, il est très probable que certaines personnes renoncent à les utiliser. Dans certains cas, ils renonceront d'eux-même à les utiliser. Dans d'autres cas, ils les exploiteront à bon compte. Une question d'éducation peut-être ? Je crois qu'il est difficile de sous-estimer son importance quand on connait le potentiel qu'il représente. Le nier n'évitera pas son existence. Il crée surtout une pression qui semble faciliter son émergence. mon intuition me dit que cela va prendre de plus en plus d'ampleur, jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de les ignorer, parce qu'elles deviennent socialement indispensables. Il y aura toujours un intérêt à savoir qui est notre interlocuteur et ce qu'il pense.

Aujourd'hui, nous sommes encore incapables d'assumer l'existence de l’intuition autrement qu’avec un raisonnement. Nous avons bien cherché à élaborer un certain nombre d’hypothèses pour expliquer son origine, sa formation et ses limites. Ce ne sont pourtant que des hypothèses jamais vraiment éclaircies. Notre volonté l'a limitée auparavant à notre boite crânienne. Or elle se situe au-delà : elle s’exprime dans les pensées qui nous traversent. Cette disposition est de la clairvoyance, une sensibilité que chacun peut aiguiser. Sa pénétrabilité est un outils essentiel pour faciliter la connaissance de l'environnement. Elle est souvent ramenée à une bulle psychique comme pour souligner l’intérêt d'une protection aux multiples attributs qui, comme une aura enveloppe notre existence. Cette aura peut bien sûr prendre la forme d'un œuf aux contours plus ou moins définis, se manifester à l'aide d'arabesques colorées, mais elle ne peut en aucun cas être figée. Et parce que nos pensées sont créatrices, elles agissent sur notre corps et celui des autres de la même manière que notre corps agit sur nos pensées. L'hypothèse de son origine énergétique lui ajouter parfois une certaine polarité que l'on retrouve également dans le langage courant. Ainsi, telles distorsions de fréquences subtiles peut si elles sont négatives, créer des états d’âme négatifs (haine, paranoïa, jalousie, colère, impatience, etc.), alors que telles autres, positives, vont créer des états d’âme positifs (amour, sérénité, joie, calme, patience, etc.). S’harmoniser, c’est devoir trouver l’équilibre entre deux forces qui ne manquent pas de cohabiter en nous parfois.

Être "soi-même" est à la mode. Ce devient une sorte de but, incontournable pour celui qui s'engage sur cette voie. C'est cette voie, qui ensuite, nous amène sur celle de la spiritualité. Qu'on le veuille ou non, la progression est semée d'embuches. Comme le gravier sous notre semelle, le produit de nos pensées depuis notre naissance jusqu’à aujourd’hui s’accumule en couches successives de matières densifiées – ce sont des mémoires énergétiques. Elles influencent notre corps, notre esprit et nos relations avec les autres. Elles réveillent aussi des blessures. S’il est plus facile de parler d’elles comme d’un nœud ou d’une névrose, leurs libérations passent nécessairement par une prise de conscience suffisante pour qu’elles ne réapparaissent plus. À cause de cette accumulation, le circuit de notre énergie vitale – le QI – en est considérablement modifié. C’est pourquoi cette perte d’équilibre intérieure peut nous en apprendre beaucoup sur notre terrain psychologique : nous pouvons donc facilement comprendre pourquoi la maladie nous atteint et en quoi elle nous est utile. Cette démarche nécessite préalablement que l’esprit soit devenu assez souple pour envisager un changement, celui profitable qui tend vers la guérison. Cela demande beaucoup d’efforts au début, sans aucune certitude que tous ces efforts satisfassent immédiatement notre corps physique. Ils auront pourtant façonné notre conscience et instruit notre organisme. Tout ceci met au mieux en évidence la quantité de scories que nous avons accumulé et que nous véhiculons parfois avec une certaine béatitude et beaucoup de conviction. Or, le cheminement de l'existence suit parfois un autre intérêt que celui qui nous imaginions. Parce que les anciens hindouistes n'y voyaient seulement qu'un moyen d'explorer notre environnement, nous pensons probablement qu'il est nécessaire de s'élever vers notre Créateur tel Icare vers le soleil. Mais qui dit que c'est vrai ?

Pour comprendre l'existence, il faut parfois résoudre un certain nombre de programmations conscientes, inconscientes et subconscientes qui ne peuvent se révéler qu’en analysant notre comportement face aux autres et face à nous-mêmes. Habituellement, le but du conditionnement consiste à trouver une issue favorable aux problèmes rencontrés au quotidien par les stimuli subjectifs ou exagérés de nos sens, afin de recouvrer un équilibre. Si l’origine de ce nœud se perd dans le temps, la succession d’épisodes plus ou moins heureux forme l’ensemble des nœuds que nous devrons résoudre un jour ou l’autre. L’évolution que nous constaterions ensuite ne serait que la conséquence heureuse d’un éclairage que nous porterions sur nos convictions, tandis que le sentiment d’échec ne serait qu’un manque de recul sur le ressenti de sa situation. Il faut parfois un peu de temps avant de saisir la nuance. Pour une raison encore mal expliquée, quelque chose nous pousse un jour à explorer la voie de l’introspection, et c’est sur ce point que l’homme, depuis des millénaires, cherche une solution à sa condition de vie. Cette auto-analyse conduit souvent à devenir soi-même, en s’écartant de tout ce qui nous fait perdre de l’énergie. Ce travail n'est en aucun cas une perte de temps, bien qu'il puisse paraître long et fastidieux. Car être soi-même offre une ouverture bien plus grande en conscience de soi, de l’autre et de notre environnement qu’il n’a jamais été permis auparavant de connaître. Nous avançons alors, non plus séparé du corps, non plus séparé de notre esprit, mais d'une façon infiniment plus entière, unie, unique, d'une manière qui ne distingue donc plus le corps et l'esprit, mais d'une manière entière, forte, une unité à travers laquelle la perception psychique, en tant que récepteur vibratoire, prend toute sa place dans un environnement physique, très clairement vibratoire ou, comme on l'entend parfois, énergétique. Pour s’en convaincre, il est nécessaire de le vivre.

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