Le champ magnétique est-il en train de s'affaiblir ?
Artistic view of a cosmic rays shower. Credit: ASPERA/Novapix/L.Bret |
Le champ magnétique est-il en train de s'affaiblir ?
Au début, ce n'était pas vraiment l'idée première de ce texte, et encore moins la question que je me posais ; mon intérêt se portait plutôt à expliquer comment mieux appréhender ses ressentis lorsqu'ils étaient irrités par notre environnement. J'avais noté que le phénomène s'amplifiait depuis quelques années, alors il me semblait judicieux de proposer aux personnes sensibles quelques pistes pour y faire face. La question a évoluée au fur et à mesure que je glanais des informations pour tenter de comprendre mes perceptions. Alors, le champs magnétique est-il en train de s'affaiblir ? Oui, les données recueillis par les 3 satellites Swarm lancés en 2013 sembleraient aller dans ce sens (lire ici). Est-ce que ça explique mes nos ressentis ? p't'être bin qu'oui p't'être bien qu'non. Faut-il s'en inquiéter ? Cela n'y changera pas grand chose.
Une question est posée. Je me risque donc à prétendre que nous devenons tous de plus en plus sensibles aux perturbations de l'environnement. Je ne parle pas ici d'adaptation aux conditions climatiques, ni d'appréhension face au changement climatique, mais du ressenti physique qui nous pousse involontairement (pour ceux qui n'en serait pas conscient) à adopter des attitudes instinctives pour y faire face. Bien sûr, cela ne prouve pas qu'il y a un rapport de cause à effet avec notre magnétosphère. Non ! D'ailleurs, je n'exclus donc pas dans mon raisonnement, ni un biais méthodologique, ni un biais cognitif...
Conditions
Le phénomène s'exprime tout d'abord sous la forme d'une manifestation physique, ressenties de jour comme de nuit, du matin au soir, parfois dès le matin et parfois dès le soir, par ciel clair ou nuageux ; ce n'est pas non plus tous les jours, ni toutes les nuits, ni forcément par temps clair, ni forcément quand le ciel est couvert. Le ressenti peut être présent un jour et disparaître le lendemain ; son action sur l'organisme peut se manifester plusieurs jours de suite et se répéter plusieurs fois dans le même mois. Dorénavant, ce phénomène a lieu toute l'année, du moins sous cette latitude ; je l'observe depuis le courant de l'année 2012 et les manifestations physiques seraient aujourd'hui de plus en plus fréquentes pour un nombre toujours croissant d'individus. Il présente néanmoins un ressenti assez précis que je compte bien mettre en relief dans ce document.
Le bilan d'un mois
Cette année, les signes se sont manifestés à partir du 10 janvier 2016 au travers d'un changement vibratoire dans l'organisme. Le phénomène a débuté brusquement le 16 janvier 2016 par le ressenti d'une lourdeur physique qui a provoqué 2 ou 3 jours seulement une agitation intérieure, relativement insidieuse, une nervosité physique qui est devenu la semaine suivante - jusque dans le quotidien - progressivement palpable dans les échanges entre les individus. Par comparaison, nous avons connu le même genre de tensions la première quinzaine du mois de novembre. Si votre nature est habituellement calme, vous avez peut être constatés une différence de tension entre le calme de vos pensées et l'excitation du corps. Notre corps a eut besoin d'une attention particulière : cette excitation a généré beaucoup de fatigue, avec un « coup de pompe » au début de l'après midi, puis un autre en début de soirée, entre 20h30 et 21h. Si vous lui avez résisté, vous aurez remarqué que ce phénomène s'est ensuite accompagné de douleurs physiques, ou encore qu'il a joué avec vos états d'âmes en provoquant, au mieux, un replis sur soi-même en attendant que ça passe. Courant janvier, il y a eu plusieurs épisodes d'excitation « passagère » de deux ou trois jours consécutifs sur une période de 15 jours environ. L'intensité du « problème » (fatigue, mal-être, douleurs) ressentie par les personnes que j'ai rencontré dépendait surtout de leur densité - en rapport avec leurs charges émotivo-statiques*. Le phénomène avait pratiquement disparu une semaine avant la Pleine Lune du 24 janvier 2016 ; au cours de cette période (environ 8 jours), les tensions ont été très présentes de nouveau, mais parce que nous pouvions les reconnaître, il a sans douté été plus facile d'y faire face... J'ai constaté que les personnes qui n'avaient pas été concernés par ce sujet auparavant, l'on été cette fois-ci. Les faits rejoignent-ils les statistiques sur des consultations médicales ou les dépenses pharmaceutiques dans cette période ? Je ne dispose pas de cette information.
Le ressenti intérieur
Le type de ressenti est assez précis, mais il est sujet à des variations. Je le localise très précisément au niveau du corps éthérique : celui-ci devient en effet plus dense au niveau de la peau et parfois plus dense dans la partie chevauchant le corps astral ; le corps astral prend un peu de cette densité au passage. Le fait que le corps éthérique soit plus dense occasionne fréquemment des douleurs physiques ; le fait que ce soit plus dense au niveau du corps astral crée des réactions psychologiques. La circulation du fluide vital semble moins efficace au niveau de la peau et pour les organes en faiblesse, mais très dynamique au niveau des chakras et des Nāḍī. L'état de notre excitation intérieure vient de cet ensemble de conditions, selon moi.
La gène débute généralement par un picotement cutané aux extrémités du corps (mains, pieds, tête) se rapprochant d'un léger courant électrique ; il peut aussi donner l'impression de circuler sous la peau. C'est assez différent d'un courant électrostatique, par exemple, parce qu'il ne provoque aucune décharge au contact d'objets électriques ou métallique ; dans un sujet approchant, il serait question d'une électrosensibilité - « aux protons » ou « aux neutrons », ça dépend des personnes.
- Au niveau des mains, la sensibilité s'apparente à une accumulation de miasmes* qui ne disparaît pas en passant les mains sous l'eau. Cette accumulation peut très bien se manifester jusqu'aux épaules : les tensions sont alors présentes dans les coudes et les muscles des bras ; la sensation n'est pas toujours symétrique. Cette gène peut provoquer quelquefois de la douleur, bien que de faible intensité, mais relativement appuyée dans la durée. Elle peut se localiser qu'aux mains sans affecter d'autres extrémités.
- La sensation de l'électrisation des membres inférieurs débute toujours sous le plante des pieds avec une sensation de chauffe ; elle peut remonter jusqu'aux chevilles, et stagner un certain temps au niveau des cuisses. La sensibilité des cuisses est plus flagrantes qu'ailleurs. Des spasmes musculaires peuvent s'y manifester, ainsi que des contractures, et des douleurs. À ce régime, les douleurs aux lombaires sont fréquentes au bout de quelques jours. Les sensations dans les mains sont fréquentes, et remontent dans les bras que si le phénomène est reconnu dans le haut des jambes. Autrement, il est seulement présent dans les doigts ou dans les mains.
- La mâchoire inférieure et les cervicales sont sensibles à ce phénomène : la sensation d'un courant de circulation y est remarquable dans la mâchoire, avec une pression vers les oreilles (ou une seule oreille). Ce n'est pas un phénomène électrolytique (problème dentaire), dans la mesure où la sensation est plutôt située sur la peau du visage. Les tensions peuvent s'attarder sur les paupières, les tempes et le haut du crâne. Cette perception est possible, ou évidente. Ces tensions s'accumulent ensuite fréquemment au niveau des trapèzes. Elles ne sont pas forcément présentes dans les mains, ni dans les pieds ; elles peuvent être présentes en plus dans les mains ou dans les pieds, dans les mains et dans les pieds.
- lorsque le phénomène est bien ressenti, il correspond à un bouillonnement intérieur, relativement profond, plutôt thoracique, et sensible aux émotions que nous manifestons fréquemment.
Constat
Cette gêne, qu'elle soit physique (douleurs, par exemple) ou psychique (mal-être, par exemple), s'extériorise selon la résultante des tensions déjà présentes en soi. Techniquement parlant, je pense qu'elle est une réaction du mental à une perte spontanée de la densité de certaines charges émotivo-statiques* accrochées au corps subtil. Celles-ci sont en général localisées dans les corps éthériques et astral. Il serait difficile de s'en prémunir puisqu'il s'agirait d'une « action vibratoire » (électrique, électro-chimique, chimique, quantique, que sais-je ?) de l'environnement sur la force vitale de nos corps physiques et subtils. Nos réactions seraient le reflet d'une atteinte personnelle touchant les parties les plus profondes de notre être, le « soi ».
Et la magnétosphère dans tout ça ?
Je suppose - sans preuve - que le phénomène reposerait principalement sur la décomposition des éjections de plasma en muons qui affecteraient notre organisme en franchissant notre magnétosphère. Si la douche de particules est connue depuis un moment déjà, on en ignore sans doute encore les effets psychosomatiques occasionnés sur la population - contrairement à leurs conséquences génétiques. Néanmoins, il me faut dire aussi qu'il existe des périodes de l'années au cours desquelles notre champ magnétique laisse passer un peu plus de particules que d'habitude. Depuis mon texte daté du 27/02/2014, je situerais l'une de ces périodes au mois de février, car c'est à ce moment-là que se manifestent de façon plus évidentes les signes énergétiques qui annoncent le printemps. Je pense que vous comprenez sans difficulté l'utilité de ce phénomène cyclique.
« Du point de vue astronomique, le printemps correspond à la période des jours intermédiaires, situés entre les jours les plus courts de l'hiver et les jours les plus longs de l'été. Dans l'hémisphère nord, il s'étend donc du 3-4 février au 5 mai. L'équinoxe de printemps, vers le 20 mars (ou vers le 21 septembre dans l'hémisphère sud) représente le milieu du printemps. L'équinoxe de printemps varie légèrement d'année en année selon la rotation de la Terre autour du Soleil » Source wikipédia.
Je crois toutefois que cette condition a évoluée. Je crois que cette douche de particules se ressentirait plus fréquemment sous notre latitude, à n'importe quel moment de l'année, suggérant que notre champ magnétique ne remplirait plus aussi clairement son rôle de bouclier. Alors quoi, le champ magnétique terrestre serait-il vraiment en train de s'affaiblir ?
Il est permit d'imaginer que la vitesse des vents (solaire et cosmique) explique certains de ces états d'être en fonction de leur degré de pénétration dans notre atmosphère... Le climat et tous les êtres vivants sur Terre, microscopiques ou non, y seraient sensibles, sous ce point de vue.
La nécessité de s'y adapter
Concrètement, l'action de l'environnement sur « soi » est quelque chose que le mental maîtrise assez difficilement - la difficulté réside dans le fait qu'il faut savoir l'identifié comme tel au préalable. Je crois que la façon de s'adapter à ce phénomène environnemental va dépendre essentiellement de l'expérience acquise individuellement pour faire face aux situations anxiogènes, et plus explicitement, aux situations inconnues (ou encore aux situations que l'on évite soigneusement). En être conscient peut vous aider à reconsidérer vos réactions instinctives - émotionnelles - et à apprendre à les maîtriser en y mettant du sien. Cela demande une certaine attention, qui nous échappe lorsque nous sommes fatigués, stressés, agressés. C'est pourquoi, il faut se reposer quand c'est nécessaire ! C'est pourquoi, il faut évacuez le stress ! Faire le ménage des tensions extérieures et intérieures avec un soin particulier. Vous constaterez bientôt de vous-même un mieux. La durée de ce bénéfice dépendra sûrement de ce travail personnel. Faites-le à 2 si c'est trop difficile, ou faites-vous accompagner, le cas échéant. Par expérience, si l'on croît toujours en faire assez, on constate assez vite le contraire. Vous remarquerez aussi qu'il ne s'agit pas de creuser dans les émotions n'importe où, mais qu'il faut simplement creuser dans les émotions là où c'est nécessaire. On s'encombre souvent de tout un tas de souvenirs qui polluent notre existence, et qui ne demandent qu'à s'exprimer dans ce genre d'occasions. Une autre solution, temporaire celle-ci, voire superficielle, consiste à plonger son corps dans l'eau ou à faire circuler de l'eau sur son corps : c'est un écran très efficace.
Si vous avez fait d'autres observations, n'hésitez pas à les exprimer. Vos ressentis sont les bienvenues évidemment.
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Lecture connexe
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Observing Ultra-High Energy Cosmic Rays with Smartphones (2014)
http://arxiv.org/abs/1410.2895
Comment recueillir à une grande échelle la dose de radiation perçue par chaque individus.
The day-night variation of cosmic rays intensity (1999)
http://arxiv.org/pdf/physics/0105005
On y explique comment les muons seraient à l'origine des changements planétaires.
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Données
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Les données courantes ci-dessous sont tirées du Space Weather Prediction Center (voir ici) : l'information du site est un instantanée figé tous les jours à 23h52 UT. Je me suis basé sur cette information, sachant pertinemment que le besoin ne reflétait pas la moyenne des vents solaires de la journée. Néanmoins, cet instantanée donnait une « idée » précise de la vitesse des vents solaires qui atteignent notre planète enregistrée par le satellite ACE (voir ici). Pour une étude vraiment très précise, il faudrait brasser les données horaires (voir ici) du laboratoire national de Los Alamos. Un volontaire ?
Attention, le paragraphe suivant comporte maintenant des informations pouvant heurter la sensibilité des sceptiques, des hypocondriaques, des comploteurs, et des mauvaises langues.
Tout d'abord, les vents solaires annuels en 2015 se seraient situés en moyenne vers 430 km/s. C'est une valeur stable (approximative) depuis 2 ans.
Les changements d'humeur (en mieux, par exemple) sont assez remarquables lorsqu'il y a un épisode environnemental incluant des vitesses des vents solaires supérieure à 400 km/s ; sinon l'amélioration n'est pas vraiment palpable si elle est inégale moins d'une semaine durant - notre organisme est en constante adaptation. Si graduellement elle dépasse 500 km/s, le changement provoquerait en soi « une forte agitation », le matin et au coucher en particulier. À l'inverse, il y aurait toujours un changement d'humeur (en moins bien) quand la différence des vitesses constatée d'un jour à l'autre, ou d'une période à l'autre, est supérieure à 80 km/s ; il paraît évident quand l'écart est d'au moins 100 km/s.
janvier 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 435,9 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 380,4 km/s
moyenne mensuelle : 407 km/s (valeur constante depuis 3 ans)
février 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 432,4 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 320,0 km/s
moyenne mensuelle : 400 km/s (valeur constante depuis 2 ans)
mars 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 444,5 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 492,6 km/s
moyenne mensuelle : 469 km/s (valeur non constante depuis 2 ans)
avril 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 424,0 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 393,2 km/s
moyenne mensuelle : 421 km/s
mai 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 434,9 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 383,0 km/s
moyenne mensuelle : 408 km/s
juin 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 438,5 km/s < accélération
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 422,8 km/s
moyenne mensuelle : 430 km/s
juillet 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 463,5 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 403,8 km/s
moyenne mensuelle : 432 km/s
août 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 462,0 km/s < constance
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 440,2 km/s
moyenne mensuelle : 450 km/s
septembre 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 460,9 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 430,8 km/s
moyenne mensuelle : 429 km/s
octobre 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 494,2 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 391,3 km/s < ralentissement
moyenne mensuelle : 441 km/s
novembre 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 502,8 km/s < accélération
du 16 au 30 : vitesse des vents en moyenne 654,2 km/s
moyenne mensuelle : 417 km/s (valeur non constante depuis 2 ans)
décembre 2015
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 508,5 km/s
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 443,5 km/s < ralentissement
moyenne mensuelle : 475 km/s
janvier 2016
du 01 au 15 : vitesse des vents en moyenne 465.5 km/s
valeurs journalières en km/s
434 |
431 |
423 |
397 |
490 |
553,8 |
534 |
460,9 |
440,7 |
425,8 |
523,4 |
548,7 |
515,8 |
439 |
365 |
du 16 au 31 : vitesse des vents en moyenne 378,9 km/s
valeurs journalières en km/s
335 |
318 |
372,7 |
369 |
380,8 |
506 |
490,6 |
422,3 |
470 |
389 |
355,9 |
344 |
338 |
294,6 |
278,8 |
302,5 |
moyenne mensuelle : 417 km/s
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