Rêverie lucide
Cette organisation n'est pas forcément la plus exacte, mais elle aide à comprendre une méthode d'observation de la nature, de l'intensité, et du comportement de ses pensées dans le seul intérêt d'en modifier le scénario.
phase 1 : relâchement des pensées ; il a lieu dans beaucoup de situations ne nécessitant pas une grande vigilance ; les mouvements physiques sont en apparence complètement automatisées.
phase 2 : sans transition, une pensée se manifeste spontanément ; l'effet de son attractivité fait que l'on s'en saisit aussitôt.
phase 3 : pendant un bref instant, le sujet de ses pensées ne présente pas d'intérêt ; on se contente seulement de regarder son contenu, ce qu'il s'y passe, sans porter aucun jugement sur lui.
phase 4 : un élément du sujet de l'observation déclenche un intérêt.
phase 4 : un élément du sujet de l'observation déclenche un intérêt.
phase 5 : on se laisse absorber par le sujet ; le décor et les acteurs sont convainquant : on se croirait dans la réalité.
phase 6 : le raisonnement s'empare du corps du sujet de ses pensées.
phase 7 : manifestation d'émotions : leur nature et leur intensité engendre la poursuite ou l'arrêt du scénario.
phase 8 : sortie de la rêverie.
******
******
L'intérêt de montrer le déroulement de la rêverie sous forme de phases permet de comprendre qu'il s'agit le plus souvent d'un enchaînement séquentiel ; le phénomène commence par une modification de l'état de vigilance en désactivant l' « état de conscience normal » pour un autre, entraînant le remplacement du repère spatiotemporel de notre quotidien, pour un autre : une sorte d'« état de conscience étendu ». (Ce thème sera abordé dans un autre billet).
Si les phases d'entrée dans la rêverie paraissent semblables à celles du rêve, il existe des différences remarquables dans le type d'attention qui nous en fait prendre conscience.
Au début, le contrôle de ses rêveries met forcément notre volonté à rude épreuve, même si certains sujets sont nettement plus faciles que d'autres à écarter. Vous constaterez qu'ils s'imposent avec un maximum d'intérêts et d'assujettissement pour atteindre le but qu'ils se sont fixées en envahissant notre conscience. Ils provoquent beaucoup de combats intérieurs dont il est possible de sortir vainqueur des épreuves qui nous accablent si on les accompagne jusqu'à l'abandon total. Il convient de cultiver le relâchement afin de forcer les pensées à révéler leur importance au milieu de notre brouhaha intérieur. Avec une attention répétée, il est ensuite possible de cibler les pensées qui instrumentent notre volonté. Pour progresser, il est nécessaire d'apprendre à leur opposer une résistance déterminée, mais aussi de savoir se laisser aller avec détermination, car c'est de cette façon, selon moi, que l'on s'en débarrasse définitivement. Cette démarche s'avère d'une admirable efficacité lorsque l'on est subitement entraîné dans un conflit causé par les inévitables interactions humaines.
L'absence de descriptions plus précises est volontaire, car il appartient à chacun de faire ses premiers pas ! Au moment où l'on est capable d'observer ce schéma d'ensemble, il est possible de prendre le contrôle de ses pensées - à chaque entrée dans une nouvelle phase de rêverie - comme si cela ne dépendait que de sa volonté. Apprendre à reconnaître ses pensées consiste à se demander de quel type sont ses pensées : cela nécessite une attention particulière, imposant à la raison un choix « est-ce que j'accepte cette pensée ? Oui - Non » exprimée au moment où l'on se rend compte de la rêverie - et à n'importe quel moment ensuite. L'objet de cette maîtrise peut et doit servir à corriger les pensées qui ne manquent pas de polluer notre comportement. Bien sûr, leur étude demande une patience résolument positive, une démarche volontaire pour un mieux être, consistant à poser, des limites aux pensées dont nous sommes témoins, et un périmètre à toutes celles qui tentent de nous envahir. Avec la pratique, on sait parfaitement quelle attitude adopter.
L'absence de descriptions plus précises est volontaire, car il appartient à chacun de faire ses premiers pas ! Au moment où l'on est capable d'observer ce schéma d'ensemble, il est possible de prendre le contrôle de ses pensées - à chaque entrée dans une nouvelle phase de rêverie - comme si cela ne dépendait que de sa volonté. Apprendre à reconnaître ses pensées consiste à se demander de quel type sont ses pensées : cela nécessite une attention particulière, imposant à la raison un choix « est-ce que j'accepte cette pensée ? Oui - Non » exprimée au moment où l'on se rend compte de la rêverie - et à n'importe quel moment ensuite. L'objet de cette maîtrise peut et doit servir à corriger les pensées qui ne manquent pas de polluer notre comportement. Bien sûr, leur étude demande une patience résolument positive, une démarche volontaire pour un mieux être, consistant à poser, des limites aux pensées dont nous sommes témoins, et un périmètre à toutes celles qui tentent de nous envahir. Avec la pratique, on sait parfaitement quelle attitude adopter.
Il est vraiment possible de remarquer des idées qui résultent de l'influence de l'Invisible ou des personnes sur le contenu de nos pensées. L'importance de ces pensées induites sont beaucoup plus fréquentes qu'on ne l'imagine !
Si vous déjà bien progressé, vous aurez constaté (entre autre) que le contenu de nos pensées n'est jamais neutre et qu'il contient des exigences ayant une influence sur soi-même et sur les autres : les charges émotivo-statiques* ! Ainsi, l'usage de la rêverie est capable de s'étendre jusque dans le domaine du corps physique, car il s'y maintient d'énormes quantités de charges émotivo-statiques* qui polluent notre organisme et qui attendent le bon (et le mauvais) moment pour se libérer. De manière très inattendue, elles tenteront de surgir des entrailles de notre corps en une opportunité très particulier où leurs exigences, leur dimension et leur consistance se rencontreront dans un même accord ; elles attendront patiemment une intention et c'est seulement dans ces conditions qu'elles offriront la liberté à celui qui saura saisir le bon moment pour l'accueillir. Elles sont très nombreuses ; elles s'insinuent sans égard pour notre individualité dans tous les replis de notre mémoire. Il est possible de comprendre dans un état modifié de conscience que les pensées ont une dimension et une consistance singulière, qui dépend de leur nature, selon qu'elles sont produites par notre psyché ou captées à l'aide de nos outils intuitifs. Ce que je peux en dire, c'est que le modèle de la pensée est apparemment le même pour tous les êtres doués d'intelligence, mais il se décompose vraisemblablement en de nombreuses formes dont s'empare l'idée pour se matérialiser. Le phénomène télépathique est reconnu avec une évidence quand il a lieu. Il motive à cultiver des pensées « irréprochables », comme pour faciliter une invitation à un autre dialogue. Il me semble depuis quelque temps qu'il y a encore quelque chose à découvrir au-delà (du brouhaha) de ce monde. Est-ce que ça à l'air aussi impossible que ça ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire