Nos états de conscience




Le premier état de vigilance est un "état de conscience normal" : il satisfait ordinairement à toutes les activités du quotidien en définissant un référentiel concret à partir duquel notre conscience délimite la réalité. Ce référentiel est, selon moi, un point d'accrochage dont se saisit le mental pour s'accorder sur un paradigme (il débute par celui de notre famille et évolue peu ensuite) afin de se fixer dans le quotidien. Je présume que ce point d'accrochage se situe dans un « état de conscience normal » à la jonction du « monde matériel » et du « monde créatif » ; c'est à partir de cet ancrage que le mental tente ensuite d'enrichir son paradigme en faisant des incursions de plus en plus importantes d'un côté et de l'autre de l'espace environnemental. La psychologie, la médecine scientifique, les mathématiques quantiques, la Science en général, me paraissent actuellement tout à fait qualifié pour cela. Cependant, pour atteindre de nouvelles profondeurs, l'« état de conscience normal » n'est plus suffisant, je crois qu'il faut passer à autre chose.



Le second état de vigilance est un « état de conscience étendu » : il enrichirait notre conscience d'informations que nous ne percevrions pas en temps normal. Nous y entrons en principe - tous - sans trop de difficulté, lorsque nous cédons, par exemple, au rêve et à la rêverie. Avec un peu d'expérience, il est possible de vérifier par soi-même que le passage de l'un à l'autre nécessite un état de vigilance différent au cours duquel nous passons d'un état de veille à un autre état de veille. Le constat que je peux faire actuellement, c'est que pour passer de l'un à l'autre, il est actuellement nécessaire d'entrer en soi-même (pour en sortir) ; c'est parfois une façon d'exercer sa concentration, car nous sommes facilement distraits par le monde qui nous entoure. Le passage de l'un à l'autre s'effectue en général sans transition, sauf lorsque nous prêtons attention au phénomène ; il apparaît alors de façon séquentielle probablement parce que nous résistons d'instinct au changement de référentiel qui résulte de cet autre paradigme. Cela signifie que lorsque l'on revient dans un « état de conscience normal », ce phénomène se décrit pour soi comme un ressenti, une intuition, une prémonition, un rêve, une rêverie, par exemple. Je constate qu'il nécessite au préalable une déconnexion du point d'accrochage au quotidien, pour se connecter à un autre point d'accrochage, celui-ci sans règle de fixation nécessaire. Cette faculté laisserait penser que l'on se connecte à une réalité alternative, où le temps, les espaces et la matière subissent des modifications physiques. Le phénomène est beaucoup plus remarquable lorsque nous rêvons et il tranche énormément dans le cas de la rêverie. Je doute que ce soit réellement le cas. Après de nombreuses recherches personnelles, je suis aujourd'hui persuadé que ce type de déplacement s'effectuent dans un espace dépendant du quotidien que l'on nomme actuellement le plan astral. Pour l'observer du dedans, il est nécessaire d'atteindre un « état de conscience étendu », correspondant pour le mental au passage d'un état d'être physique à un état d'être spectral. Dans cet « état de conscience étendu », notre « monde matériel » apparaît aussi d'une nature subtile quoique plus dense. Son référentiel est clairement dominé par l'imagination ; pour le comprendre, il nécessite d'ailleurs un comportement si particulier qu'il ne facilite pas les comparaisons avec l'« état de conscience normale ». Son style est pourtant connu de nous tous lorsque nous nous rappelons de nos rêves, par exemple. Il s'agit d'images non figées que l'on dit symboliques quant on n'en comprend pas le langage. Elles revendiquent la même originalité lorsque nous communiquons par télépathie avec nos semblables ou avec d'autres êtres vivants.


Le troisième état de vigilance est un « état de conscience supérieur » : il semble éliminer les états de conscience précédents pour n'en former plus qu'un seul. Son référentiel suggère l'existence de conditions vibratoires délicats à appréhender. Elles s'apparentent à des « niveaux » vibratoires, ce qu'ils ne sont probablement pas. Certains de ces « niveaux » ne sont pas compréhensibles par le ressenti ; ils dépassent de loin son individualité. À d'autres « niveaux », le passage de « l'autre côté » permet de se rendre compte de la nature de la vie qui nous entoure, d'influer sur elle au choix ou sur tous types de « scénario » auxquels s'expose notre conscience. Cette expérience ne peut être dominée sans précaution, car il semble dans ce paradigme que toutes nos actions se répercutent automatiquement dans notre propre existence. Il ne faut pas voir que le mauvais côté de la chose, il y en a des bons aussi... Par ailleurs, ces espaces semblent également disposer de leur propre mode de communication qui pourraient ramener la télépathie à l'ère du télégraphe. Certains environnements consisteraient en effet en un bain de sensations continus impossible à comprendre sans se « brancher » sur son interlocuteur au préalable ; l'aspect même de cet interlocuteur le conceptualisant en un point minuscule dans l'espace. L'étendu de ces expériences bien entendu reste anecdotique, car la digestion est encore difficile dans un » état de conscience normal ».


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