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Pyrénées, été 2013 |
« Voir » est quelque chose que l'on apprend à faire. En principe, on regarde quelqu'un ou quelque chose sans vraiment utiliser ses yeux. Il est bien sûr possible de voir avec ses yeux, mais ce que l'on cherche se situe au-delà. L'erreur du débutant, c'est justement de croire que l'on doit absolument « voir » avec ses yeux. À chacun de trouver le bon équilibre. « Voir » consiste à mettre en syntonie ses vibrations intérieures avec les vibrations extérieures. La seconde erreur est de croire qu'il existe plusieurs façons de « voir », et de la confonde avec son interprétation. Il existe effectivement de très nombreuses manières d'expliquer ce que l'on voit, mais une seule façon de « voir ». La troisième erreur est de croire que l'absence de détails manque à la compréhension. Même si l'on ne voit qu'à moitié, c'est ça qu'on appelle « voir ». Par exemple, dans notre environnement, l'énergie peut se présenter de la façon suivante :
La quatrième erreur est de vouloir voir au-delà de ses propres capacités, ce qui est impossible sans énergie. Si l'on dépasse cette difficulté inhérente à son mode de vie, il en résulte non plus une image figée comme la précédente, mais une image mobile, d'une nature différente de la précédente ; similaire à celle ci-dessous.
Pour conclure, « voir » dispose d'un registre bien plus étendu que cette simple faculté de voir. Il suffit d'un peu d'expérience pour se rendre compte que « voir » n'est que la partie émergée de l'iceberg, et que « ressentir » en est la partie cachée. « Voir » et « ressentir » nous confrontent sans cesse à notre environnement. Plus on cherche à « voir », plus on cherche à « ressentir », et plus la certitude d'une collision avec une
autre réalité est inévitable. Il faut un moment pour franchir cet obstacle. Et puis surtout, il faut comprendre intimement en quoi consiste cet obstacle. Voilà qui devrait être une explication suffisante pour répondre à tous les questions que l'on se pose.
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