Passage d'âme : bilan année 2015
Ce qu'on appelle « le passage d'âme » est un acte de foi en une vie meilleure pour tous ceux dont l'existence n'appartient plus à ce monde.
Le passage d'âme est avant tout une rencontre entre deux individus que la vie rapproche et pourtant que tout sépare. L'un des deux individus manifeste son besoin d'aide et le second tente de l'aider. Cela ne se distingue pas vraiment du comportement que l'on aurait dans le même état d'esprit avec un proche, un voisin ou un inconnu. Il m'est ainsi difficile de dire comment on est « passeur d'âme ». On le devient ; sans doute parce que les sollicitations deviennent progressivement plus nombreuses, multiples, évidentes en même temps que l'on acquière un savoir-faire. On apprend à travers cette expérience que les limites contre lesquelles les esprits désincarnés buttent se trouvent exclusivement à l'intérieur d'eux-même ; ensuite, il appartiendrait à chacun de découvrir que chaque âme errante est une partie de soi-même que l'on sauve et que l'aide extérieur que l'on reçoit ne serait elle-aussi qu'une autre partie de soi-même détachée de l'espace et du temps... Tout ceci mérite réflexion, bien sûr ! Mais ce n'est pas tout, il y a plus encore ...
Bien que la palette des ressentis diffère pour chaque individu, il existe néanmoins des perceptions analogues montrant la proximité d'une âme errante, d'une entité, etc. Il peut s'agir par exemple du ressenti d'un froid brusque dans le dos (un frôlement) ou une partie du corps (un tact) ; très souvent, le phénomène est repéré par une excitation excessive ou une chute brutale de l'énergie d'un ou de plusieurs chakras :
- Une pulsion sexuelle vise régulièrement à pomper l'énergie par l'intermédiaire du 1er chakra ; d'autres chakras sont ensuite habituellement affaiblis, à commencé par le 2e chakra arrière.
- L'affaiblissement du 2e chakra avant met en évidence une syntonie avec un Invisible bloqué dans le problème émotionnel que soi ;
- Une gêne intense au niveau du 3e chakra avant signale principalement une hostilité ;
- L'ouverture spontanée du 4e chakra avant signale souvent la réception d'énergie « gratifiante » : une façon de dire « bonjour ».
- Une gêne sur le 5e chakra avant signale le plus souvent des insatisfactions au niveau de la communication chez le visiteur ;
- l'intention de communiquer par la pensée sollicite d'abord le 6e chakra avant (ou arrière) ; d'autres chakras sont ensuite sollicités ;
- une gêne peut être ressentie sur le 7e chakra lors de tentatives de communication à distance ; il arrive que ce soit aussi par ce chakra que l'Invisible aspire l'énergie.
Un changement brusque de l'humeur peut ainsi être observé, subitement ou progressivement ; il rend compte de la manipulation et des motivations du visiteur ; en règle général, la rencontre avec l'Invisible se termine avec le résultat suivant :
- mal-être = ponction d'énergie ;
- bien-être = attitude positive à notre égard.
- neutre = curiosité ;
Le présence d'un Invisible* se remarque dans le changement d'état d'un ressenti préalable qui se veut à la fois physique et psychique. Ce changement d'état peut être provoqué par son comportement psychique, « un appel » volontaire ou involontaire de l'Invisible (une personne en particulier ou encore une forme d'existence consciente ou non consciente) ; le phénomène peut être spontané, c'est-à-dire provoqué par l'Invisible qui cherche à entrer en communication. Le ressenti d'une présence peut être motivée lors d'un changement de lieu (par exemple, à l'entrée dans un magasin) ; il diffère de « l'atmosphère d'un lieu » par le comportement de l'Invisible qui recherche, soit à nous faire quitter le lieu (agressivité évidente ; peut se transformer en passage d'âme), soit à suppliez de l'aider (honnête = passage d'âme sollicité ; malhonnête = besoin d'énergie) ; lorsque c'est le cas, il ne nous lâche pas d'une semelle, dans un périmètre donné, jusqu'à satisfaction. Un Invisible peut être intrigué par la nature de nos facultés et par curiosité se rapprocher jusqu'à se laisser détecter (être de la nature par exemple). Ensuite, en fonction de notre réceptivité, il peut se produire un tentative d'échange (elle commence fréquemment par un « bonjour » au sens énergétique du terme ; ne pas y répondre met fin à l'échange généralement), une intention d'attirer l'attention sur quelque chose dans l'environnement immédiat (énergie particulière à observer, énergie polluante d'origine humaine à nettoyer, besoin d'aide, un danger, etc.). Je constate régulièrement que le manque d'attention met à distance de beaucoup d'expériences avec l'Invisible, pour le meilleur, le plus souvent. Il faut tout de même reconnaître la difficulté de rester réceptif à tout bout de champ : tôt ou tard, il se produit un phénomène au niveau de l'intensité énergétique qui suit une courbe en cloche ; d'autre part, cette condition présente le risque d'attirer l'attention de tous les opportunistes présents alentour qui utiliseront cette « ouverture » pour se nourrir copieusement de toute l'énergie disponible. Ce qu'il laisse est à la limite du mal-être !
C'est en 2007 que mon premier passage d'âme a été objectivement déterminant pour décider d'en aider d'autres le cas échéant (les deux textes qui valent la peine d'être lu sont ceux du 18/04/2012 et du 20/05/13). Très vite, ma disponibilité a fait qu'il en est venu de partout, tout le temps, me réveillant même la nuit ou très tôt le matin ; cela a nécessité d'y mettre de l'ordre pour ménager ma vie de famille. À ce moment là, le ressenti physique de ces contacts ne permettaient pas de les envisager autrement que dépendant de notre environnement physique. Pour s'en débarrasser, il fallait donc s'occuper de leur cas quand le fait de simplement les ignorer n'était pas suffisant. En fait, rien n'arrive par hasard !
Un jour, un jeune enfant tué avec ses parents dans un accident de la route, a eut la « drôle d'idée » de me montrer sa vilaine blessure à la tête parce qu'elle lui faisait mal ; bien que très brève, et pourtant coupé de mes sensations habituelles, la vision m'a semblé immédiatement horrible, d'autant plus qu'il n'était pas mort sur le coup ; coincé dans une position étrange dans la structure broyée du véhicule, il m'avait montré les secours tentant de trouver une solution pour sortir son corps de là. Ce jour-là, il faisait nuit et froid. Il ne savait pas où étaient ses parents. Et puis ensuite, ce fut le noir complet. Comme il peinait à comprendre ce qu'il s'était passé ensuite, je n'avais eu d'autres choix que d'avoir cette intention de le serrer dans mes bras pour le rassurer. L'intensité du moment fut telle qu'il me semblait réellement possible de tenir cet enfant dans mes bras ! Mon esprit faisait des aller-retour rapide tout tenter de se rassurer à son tour de la possibilité d'un telle paradoxe. Aujourd'hui, il me semble difficile de dire avec certitude que ce qui s'est passé fut réel ; l'événement m'a paru réel sur l'instant... J'ai moi-même été blessé à la tête à la suite d'un accident domestique ; et bien que les chairs ont fini par se cicatriser, j'ai toujours pensé avant cet épisode qu'il persistait plus ou moins une blessure à l'intérieur de moi qui dépendait de conséquences émotionnelles attachées à l'accident plutôt qu'à l'événement lui-même. Aussi, lorsque j'ai nettoyé (et embrassé !) avec beaucoup d'attention la blessure de cet enfant, n'ai-je pas contribué par la même occasion à soigner ma propre blessure et ainsi amorcer son « évolution » ? J'avoue ne pas y avoir pensé sur le moment ! Ce que je peux dire, c'est qu'à la suite de ce nettoyage, le visage de l'enfant est apparu totalement débarrassé des stigmates de l'accident. Il présentait un aspect incroyablement lumineux. Puis quelqu'un est venu le chercher (sa grand-mère apparemment) et j'ai su quelques jours plus tard, qu'il avait retrouvé ses parents.
Toutes les souches sociales sont venus à ma rencontre, toutes les ethnies sans distinction ; il a fallu apprendre avec chacun d'eux une façon de les aider, de comprendre leurs doutes, leurs hésitations à dépasser leur peine, leur stratagème pour ne pas forcer l'évolution, leurs limites face à la mort et à l'au-delà, et à leur donner l'espoir d'une nouvelle vie que celle de l'errance qu'ils connaissaient jusque là. J'ai aussi rencontré des « cons » ! Et des gens égoïstes, coincés, pressés, ou très impoli. J'ai fait la connaissance d'alcooliques dans un bar et un boulodrome, mais jamais aucun toxicomane. Tout ce que je peux dire, c'est que l'errance n'est pas moins pire, ni plus justifiée que celle d'un autre. Je pense qu'elle est la conséquence d'un usage irréfléchi de son libre arbitre. Et le seul remède qui soit vraiment efficace semble se trouver exclusivement dans le lâcher prise, qu'il vienne brusquement de soi ou facilité par quelqu'un d'autre. C'est certainement pour cette raison que le nettoyage qui me prenait auparavant plusieurs minutes ne demandait par la suite plus que quelques secondes d'efforts. Chaque personne en sortaient, fréquemment apaisés et rassuré ; bien sûr, tout le monde ne saisissait pas forcément que l'errance était finie. Il semblait y avoir dans leurs pensées la sensation de se trouver dans un rêve duquel ils se réveillerait en franchissant seulement un nouvel environnement. D'autres comprenaient ; cela se voyait à leur attitude. Alors, tout ceci a finit par me convaincre que les gens pouvaient avoir en apparence un bon et, ou, un mauvais fond, ce n'était pas cela qui les maintenait dans l'errance ! Manifestement, quelque chose se produisait dans le peu de temps que nous partagions, une sorte de métamorphose qui révélait, à l'issue du nettoyage, la vraie nature de l'individu ; le fait de tomber le masque était une formalité pour passer enfin à autre chose et je le savais. Comment ? Je l'ignore, mais ça me semble aujourd'hui tellement évident !
Autant, quand il y en a de trop, c'est vraiment - vraiment ! - envahissant ! Autant, l'absence de contacts pendant plusieurs jours révèle un manque. Il faut l'accepter. J'ai donc fini par respecter le fait de n'avoir aucune maîtrise sur le phénomène, ni le choix du moment, ni le choix des difficultés, et par reconnaître le remerciement pour l'aide apportée communiquée sous la forme d'une bouffée d'énergie. Si je ne parlais pas du passage d'âmes, ce serait finalement assez comparable avec ce que je vis dans mon quotidien...
Admettre qu'il puisse exister autour de nous une forme de vie aussi intelligente et aussi différente de nos critères habituels ne fut pas une chose difficile en soi (merci aux livres de Science Fiction), mais cela a demandé plusieurs années avant de l'envisager vraiment comme un réalité à part entière. Afin de garder « les pieds sur Terre », cela m'a demandé de relativiser continuellement les expériences vécues comme une réalité alternative relativement pertinence, même si parfois une seule condition la déclarerait complètement dingue... C'est la nature même de ce paradigme, à la fois objectif et subjectif, qui fait qu'elle reste encore très difficile à appréhender pour la plupart des gens. Quoi qu'il en soit, la faculté à me déplacer dans cet environnement m'a permit d'apprendre que toutes les situations pouvaient s'assouplir ou annihiler les convictions les plus rigides en les transformant en des points de vue plus malléables. L'aventure est aussi intérieure qu'extérieure, je le crains. Paradoxalement, seuls les rêves sont longtemps restés à distance d'une compréhension du phénomène de projection auquel je me suis habitué sans le savoir.
Ainsi, le mouvement qui m'attirait dans une zone précise de l'environnement subtil me laissait seulement suspecter que le passage d'âme se caractérisait par un déplacement de ma conscience. Pendant un certain temps, les premiers passages d'âmes se sont donc effectués depuis un endroit que je nommerais « le plan intermédiaire ». Comme son nom l'indique, c'est un espace qui sépare distinctement deux plans d'existence - le nôtre et (?) ; cet endroit me fait souvent penser à l'espace entourant le « tunnel » que les personnes ayant vécu une EMI (Expérience de Mort Imminente) racontent avoir traversé durant leur ascension. Ainsi, avec ce sentiment d'avoir un pied dans le monde physique et un autre dans le monde subtil, je passais assez facilement d'un état de conscience à un autre, principalement en fonction de la demande. Comment peut-on dans ce cas définir des limites précises entre notre plan physique et le monde subtil ? Existent-elles vraiment ? Permettez-moi d'en douter ! Pourtant, ces limites existent : lorsque l'on se trouve à l'intérieur de cet espace, il n'y a pas de lumière pour se repérer ; il y a une sorte de brouhaha continu, sans écho, difficile à situer, mais facile à ignorer, une absence de toutes pensées claires, quelque chose qui s'apparente à un cri de tristesse émis par tous ceux qui sont emprisonnés dans ce lieu ; pourtant impossible de savoir où ils sont tous ; la pensée se perd dans cet espace sans profondeur, sans haut, ni bas ; tout mouvement est difficile voire impossible, tout semble figé, devient sans intérêt, tout effort est voué à l'échec, c'est pourquoi on se sent dans cet endroit comme une « âme perdu ».
Pour obtenir de l'aide, les demandes se sont jusqu'ici toujours principalement manifestés par des sensations physiques provoquées sur l'aura par une présence que je pensais auparavant réellement à mes côtés. Il n'y a qu'au Japon que je n'ai pas ressenti la pression habituelle exercée par la demande ! Cela ne signifie pas qu'elle y est absente (voir à la date du 21/09/14) ! Sur un séjour de 10 jours, ce n'est qu'à Tokyo que j'ai réussi à attirer l'attention d'un couple de fantômes (errance due apparemment à l'absence de recueillement effectué normalement par les proches - disparu eux aussi) ; à l'inverse, les yōkai - massivement représenté dans les mangas - sont beaucoup plus présents. Je n'ai pas eu fréquemment de difficulté à détecter ces présences ou pour savoir qui s'approchait de moi. Ce sont plutôt ces difficultés qui m'ont faire découvrir l'existence d'autres formes de vie plus ou moins conscientes présentes dans mon environnement. Aujourd'hui, je dirais même qu'elles disposent toutes d'une signature énergétique permettant de les étiqueter en fonction du même ressenti (texte du 22/01/13) ; mais ce que nous voyons doit être reçu avec beaucoup de prudence, car de même que l'habit ne fait pas le moine, l'apparence qu'on leurs donne est souvent tributaires de nos croyances populaires (monstres, démons, anges, croquemitaine, lutins, fée, etc), d'idées subliminales (véhiculés par les films en particulier) alimentant nos désirs et nos peurs intérieures (texte du 12/08/14).
En réalisant une mise au point vers « l'intérieure », cela me donne la possibilité d'entrer en communication télépathique avec n'importe qui, d'entendre ses attentes, d'arriver à la rassurer, de connaître son âge, de savoir depuis combien de temps elle erre, de savoir si c'est un homme ou une femme. Sans savoir comment, j'ai su ensuite récupérer instantanément toutes ces informations ; cela devait avoir pour intérêt de me rassurer, parce que ces détails n'ont plus vraiment eu d'importance par la suite. Il arrive encore que le visage m'apparaissait de façon très nette, mais c'est très clairement pour attirer mon attention quand je ne détecte pas assez vite leur présence. En principe, dans cet espace sans lumière, seul le contour est souligné avec plus ou moins de netteté. Ils se présente généralement sous la forme d'un volume transparent comme le verre, plus ou moins humanoïde, sans organe à l’intérieur. Le visage est plus souvent sans traits, mais possède une richesse d'expression (transmise par la pensée sans doute) qui contraste avec l'absence de mimiques. Le corps n'a plus rien à voir avec une forme humaine. Par exemple, certains individus sont parfois visuellement privés d'un ou de plusieurs membres ou d'une partie de leur corps physique quand ils sont décédées (les âmes errantes ne disposent en principe plus du 1er, 2e et 3e chakra) ; ils possèdent cependant un « volume psychique » malléable à souhait leur permettant d'apparaître « entier » s'ils le souhaitent.
J'ai découvert au fur et à mesure du « travail » que je réalisais dans cet espace intermédiaire, qu'il ne manquait généralement « pas grand chose » pour que l'âme bloquée dans cet espace franchisse sans le concours de personne les derniers mètres qui la séparaient de l'au-delà. Cela se résumait effectivement à libérer le volume d'un poids qui encombrait, celui-ci la poitrine, cet autre la hanche, celui-là l'estomac ; il pouvait y avoir plusieurs « grosseurs », n'importe où dans le volume représentatif du corps subtil. Ils avaient conscience que quelque chose clochait, mais ils étaient visiblement incapables de lâcher prise. Il me suffisait très souvent de toucher cette zone pour la libérer (elle se désagrégeait alors dans l'éther), mais lorsque ce n'était pas suffisant, il était préférable d'effectuer un nettoyage de la tête aux pieds. Cela prenait plus de temps. C'était parfois épuisant. Il y avait quelquefois des effets très spéciaux pour appuyer l'action du nettoyage ; c'était joli, étonnant, grotesque et d'une efficacité douteuse, mais ça marchait ! Par la suite, certaines conversations se sont révélées très enrichissantes pour arriver à me faire comprendre les causes et les conditions qui empêchaient un être humain désincarné d'atteindre l'au-delà :
Le passage d'âme est terminé quand allégé de leur poids, les âmes errantes sont en mesure de quitter cet espace. J'ai découvert que la manifestation d'une simple porte sans cadre est suffisant pour les faire sortir. Il suffit de l'ouvrir, et la personne la franchit, avec un remerciement ou parfois sans rien dire, très souvent une fois qu'elle se retrouve de l'autre côté. En cas d'hésitation, il suffit parfois de pousser un peu. J'ai tenté plus d'une fois de suivre le « candidat », mais cela m'était visiblement interdit : arrivé devant la porte, je me heurtais à un « mur infranchissable » alors que l'instant d'avant, quelque chose s'était ouvert sur la lumière. C'est d'autant plus stupide que nous en sommes responsables ! Et en même temps, c'est tout le problème de l'errance... De même la tentation de créer une autre sorte de sortie (un puits, une échelle, dans mon cas) met en évidence une condition propre à la réalité du passage d'âme et au plan astral : en l'occurrence, si l'on n'a pas suffisamment confiance en l'issue proposée, le « candidat » refuse de passer. Le fait de revenir à l'ancienne confirme l'expérience ! De même, cela ne sert à rien de les faire sortir avant un nettoyage, elle reviennent plus ou moins rapidement. Cela ne sert à rien de bâcler le nettoyage, elles reviennent. Toutefois, en fonction des difficultés, des êtres (de lumière) peuvent faire irruption dans cet espace et ce sont alors eux qui terminent le travail. C'est ce qui sort de l'ordinaire dans ce milieu où les limites de l'imagination sont quand même assez floues. Le fait de croire en certaines choses est bousculé tôt ou tard...
- sur les causes de l'errances, toutes reliées à des émotions d'une densité telle qu'elle rend impossible toute élévation vibratoire et spirituelle ; il y a une accumulation de la densité générée par l'existence précédente ; plus la durée de l'errance est importante plus une accumulation des émotions générées par cette attente est importante ;
- sur les conditions de l'errances, qui passent par différentes phases de questionnement, de doutes, de colère, de désespoirs, nécessitant de comprendre ce qui se passe maintenant, pour quelle raison on se trouve dans cet endroit, de ne plus chercher à savoir depuis combien de temps on se trouve là, d'attendre une solution sans savoir de quelle côté elle viendra, et finalement de la voir venir quand on ne l'attend plus ;
Le passage d'âme est terminé quand allégé de leur poids, les âmes errantes sont en mesure de quitter cet espace. J'ai découvert que la manifestation d'une simple porte sans cadre est suffisant pour les faire sortir. Il suffit de l'ouvrir, et la personne la franchit, avec un remerciement ou parfois sans rien dire, très souvent une fois qu'elle se retrouve de l'autre côté. En cas d'hésitation, il suffit parfois de pousser un peu. J'ai tenté plus d'une fois de suivre le « candidat », mais cela m'était visiblement interdit : arrivé devant la porte, je me heurtais à un « mur infranchissable » alors que l'instant d'avant, quelque chose s'était ouvert sur la lumière. C'est d'autant plus stupide que nous en sommes responsables ! Et en même temps, c'est tout le problème de l'errance... De même la tentation de créer une autre sorte de sortie (un puits, une échelle, dans mon cas) met en évidence une condition propre à la réalité du passage d'âme et au plan astral : en l'occurrence, si l'on n'a pas suffisamment confiance en l'issue proposée, le « candidat » refuse de passer. Le fait de revenir à l'ancienne confirme l'expérience ! De même, cela ne sert à rien de les faire sortir avant un nettoyage, elle reviennent plus ou moins rapidement. Cela ne sert à rien de bâcler le nettoyage, elles reviennent. Toutefois, en fonction des difficultés, des êtres (de lumière) peuvent faire irruption dans cet espace et ce sont alors eux qui terminent le travail. C'est ce qui sort de l'ordinaire dans ce milieu où les limites de l'imagination sont quand même assez floues. Le fait de croire en certaines choses est bousculé tôt ou tard...
Le « plan intermédiaire » se situerait quelque part à la limite du plan de l'astral : on y entre de ce côté-ci, simplement en visualisant un accès et une fois qu'on l'a traversé cela ne ressemble plus au monde de l'astral. Le plus curieux, c'est qu'en tâtant l'espace de ses mains, il semble possible de sentir une entrée au bout de mes doigts ; c'est même de cette façon que j'ai eu un jour la sensation de passer corps et âme à travers cet espace. Je n'étais pas seul ; c'était une invitation ! Une fête m'attendait, comme une grosse surprise que l'on fait à une personne qui ne s'y attend pas ; c'était assez étrange de voir tous ces visages souriants ou riants, une centaine au moins, tournés dans ma direction. Il n'y avait aucun visage familier, mis à part des personnes que j'avais « passé », que l'attitude avait gravé dans ma mémoire. Il y avait aussi ce couple de personnes âgées que j'avais aidé à traversé (texte du 18/4/12) ; sans s'approcher de moi, ils m'avaient manifesté une attention toute particulière, me précisant qu'ils seraient là encore « la prochaine fois » ; c'était curieux, car en réalité, je ne les connaissais pas. Et puis, je suis revenu à moi. Le lendemain, j'y suis retourné - seul, mais est-on jamais seul ? - en faisant exactement le même parcours. Personne ne m'y attendait. Pourtant, le décor était le même, mais le lieu ne présentait plus le même intérêt, dans la mesure où il ressemblait à une sorte de zone d'embarquement vide et sans chaleur. Par la suite, j'ai assisté à l'arrivée de quelques inconnus en ce lieu. Quelquefois, il n'y avait que quelques personnes pour les accueillir ; sans que ce soit triste, cela manquait de chaleur « humaine » ; d'autres fois, c'était une foule immense qui attendait le nouvel arrivant. En définitive, l'aire d'arrivée n'était qu'un espace transitoire. Ensuite, « on » est emmené à part, histoire de faire le bilan de sa vie ; après quoi, le choix est donné d'assister le monde terrestre ou de vaquer à d'autres occupations...
Je n'ai jamais vraiment imaginé qu'il puisse réellement exister un Paradis ou un Enfer. Cela me semble beaucoup trop chargé de valeurs religieuses héritées du monde terrestre. Lorsque l'on quitte son corps, même si ces règles perdurent quelque temps, il est difficile de vivre avec les mêmes idées qu'auparavant. Selon moi, le Paradis ne dépend pas d'un lieu ; ce peut être lui à tout moment. De même, l'errance représente un Enfer en soi, à tout moment aussi. Ainsi, lorsque j'effectue un passage d'âme, ma seul motivation est d'enlever les agrégats de souffrance qui pèse sur le corps subtil et maintiennent vibratoirement l'individu dans un espace déterminé. Il m'importe peu de connaître les raisons de l'errance - je m'intéresse plutôt aux causes ; il peut sembler difficile d'admettre que ce ne soit ni une injustice, ni une punition, ni un châtiment ; le fait est que pour remonter à la surface d'un océan, il faut lâcher du lest ! Dans cette image, vous l'aurez compris, le monde physique est tout au fond. Imaginez ce que vous pourriez comprendre en sortant de l'eau ? Voilà pourquoi, je ne décide pas du droit de passage ! Ce n'est pas mon rôle.
Après un apprentissage assez long dans « le plan intermédiaire », le passage d'âme s'est poursuivit à un niveau plus proche de notre environnement terrestre. L'écumage était différent cette fois-ci. Les âmes errantes apparaissent clairement intégrées à notre milieu. Ce sont qu'on appelle des âmes sédentaires, c'est-à-dire liées à un lieu, un mobilier, un bibelot (un double astral en l'occurrence) ; elles ne sont pas forcément attachées à leur condition de vie d'avant ; elles cohabitent avec les nouveaux propriétaires avec plus ou moins de succès. Elles vaquent à la même occupation qu'auparavant (attendre dans un canapé, regarder par la fenêtre, marcher dans la maison), malgré qu'ils se savent morts (ils peuvent en douter un certain moment), et parfois en faisant comme si ce n'était pas le cas. Il y en a beaucoup qui se satisfont de cette existence en repoussant de temps en temps les indésirables (ce que je devais être pour eux à cause mes facultés) ; d'autres au contraire souffre tellement de cet isolement (de ne pouvoir parler à personne) que leur présence provoquerait des perturbations vibratoires rarement bénéfiques pour le vivant. Leur existence se poursuit grâce à un apport d'énergie suffisant, qu'ils puisent dans la qualité vibratoire du lieu ou directement chez l'occupant ! Les lieux très fréquentés par une foule de gens sont susceptibles d'attirer des âmes errantes sédentaires ou non et toutes sortes d'autres entités ; elles s'observent le plus souvent dans les files d'attentes, les rassemblements, les manifestations ; il est possible de les remarquer aussi, flottant au dessus des gens (« les flyers » de Castaneda et texte du 14/09/14) ; la fatigue qui en est consécutive peut être également le fait d'une vampirisation propre à chaque individu vivant (voir texte du 14/02/14).
L'expérience du « plan intermédiaire » au « plan physique » m'a donc appris qu'il existait différents lieux où l'errance était possible et que ces plans, au sens vibratoire du terme, ne se situaient pas forcément à leurs deux extrêmes ! En d'autres termes, « sa propre prison » peut être décorée ou vide selon l'image (les croyances) que l'on se fait de sa mort. Ce problème pourrait simplement être résolu en acceptant, le moment venu, l'aide que l'on reçoit pour atteindre un autre niveau de conscience.
Dans ce contexte, la cadence de passage d'une seule personne à la fois a commencé à augmenter, au début par paquets de 10, puis de 50 (accidents de la route) puis de 100 (zone polluée depuis plusieurs années - voire des siècles dans certains cas). Il est important de préciser qu'il existe un phénomène de syntonie lorsqu'un accident se répète plusieurs fois au même endroit ; le caractère vibratoire peut l'emporter sur le caractère dangereux ou insalubre du lieu ! Le nettoyage peut donc se montrer très difficile en fonction de l'accumulation (physique et psychique) et du contenu des charges émotivo-statiques* qui polluent le lieu ; mon meilleur exemple est celui d'un site sur lequel avait été élevée une maison ; il y avait eut auparavant un camp de prisonniers (de la seconde guerre mondiale ?) où selon toute vraisemblance un certain nombre de personnes y étaient mortes ; dans les années 50-60, ce site aurait ensuite servit de lieu de stockage à ciel ouvert pour les poubelles ménagères du canton. Il restait encore, aux dires des propriétaires, une certaine épaisseur de ces déchets que l'on avait recouvert de terre sur laquelle les fondations de la maison avait été construite. Et toujours selon leurs propos, la maison avait fait l'objet d'une intervention de la part de 2 prêtres à 1 an d'intervalle. Des problèmes de santé (physiques et respiratoires) m'avaient fait rencontré ces gens ; et c'est pour ces mêmes raisons que j'avais été invité à exprimer mon avis sur leur demeure. Bien entendu, j'ignorai tout de l'histoire de cet endroit, mais elle s'est révélée à mes sens avec plus ou moins de pertinence. Il n'y avait pas de problème d'âme errante, mais un très net problème de nature énergétique émanant du sous-sol. Sans entrer dans le détail de mes mesures, disons que cet endroit attirait une quantité incroyable de Cheminées Cosmo-Tellurique (probablement pour tenter d'équilibrer le site). Au rez-de-chaussée, j'en ai découvert 6 rien que dans la chambre à coucher des parents (3 rien que sur le lit), 2 dans la chambre des 2 enfants, 3 dans le salon (1 accrochée à l'insert à bois et 2 de chaque côté d'un meuble ancien), 1 dans la cuisine (à la hauteur d'un four qu'il fallait changer régulièrement) ; les objets religieux (crucifix, la croix de Communion) et un statue à l'effigie de Bouddha étaient littéralement vampirisés (rayonnement inversé) ; et enfin, seuls les murs extérieurs vibraient à peu près « correctement », alors que les murs intérieurs à l'inverse rayonnaient tous sans exception de « la tristesse des victimes » (le lieu et les pensées des occupants alimentant en boucle le problème). J'ai pu déplacer les CCT* et rééquilibrer partiellement le site. Les efforts ont permit de sentir un mieux très rapidement. Mais le problème n'a pas été résolu pour autant.
Je pense que cette entreprise n'aurait pu être menée à bien si je n'avais pas été aidé un certain nombre de fois par les êtres de la nature (texte du 03/06/13), qui n'ont pas leur pareil pour nous faire découvrir des subtilités dans notre environnement, mais également pour expliquer de quel ordre est le problème rencontré sur un lieu « pollué » ; leur point de vue est éclairé et se vérifie à l'aide des indications qu'ils fournissent. De ce fait, il est parfois plus facile d'expliquer rationnellement l'origine physique d'un problème et de le résoudre, mais beaucoup plus délicat d'expliquer aux propriétaires d'une habitation l'origine de ses sources...
Je constate qu'avec le temps il se produit de plus en plus d'ouverture sur la réalité comme si l'acquisition de connaissances sur le monde subtil n'avait d'autre finalité que d'avoir leur utilité dans le monde terrestre. Ainsi, au lieu de focaliser sur le « problème de poids » de chaque personne, il m'est dorénavant possible d'effectuer un « passage » de la tête aux pieds pour obtenir avec beaucoup moins d'efforts le même résultat ; l'idée s'apparente au déplacement du faisceau d'un scanner (informatique) qui nettoie une zone donnée à l'emplacement du « rayonnement ». Jusqu'à 100 défunts (des naufragés sur une plage et un champ de bataille durant le XVI siècle dans le Morbihan), le mouvement prime sur l'intention, car il doit être semble-t-il correctement exécuté, et atteindre une zone bien en dessous de la ceinture (les jambes étant vibratoirement absentes). Si l'on applique maintenant cela sur un territoire comme la France, par exemple, la concentration sur le mouvement prime sur l'intention, mais nécessite de définir mentalement une limite (le contour du territoire, une région, un espace donné) ; en fait, il se produit en soi, lorsqu'on en devient capable, une « dilatation de la notion d'espace » qui considère le territoire comme un « corps », au même titre qu'auparavant, le corps vibratoire de l'âme errante se présentait comme un « territoire ». Le bénéfice de cette action se ressent cette fois-ci en comparant en toute impartialité le changement produit avant et après sur l'environnement vibratoire. Bien entendu, l'absence de preuves concrètes « physiques » pose la question des limites de mon imagination. C'est pourquoi, je préfère pour le moment garder pour moi ce qui me semble « palpable » et laisser à chacun le soin de forger sa propre opinion.
Le changement de paradigme précédent conduit naturellement vers un apprentissage qui consiste en une sorte de « communication d'énergie à la planète ». Elle agirait supposément comme « un catalyseur d'énergie subtile » dont le plan physique bénéficierait en retour ; elle permettrait également une régénération curative de l'environnement vibratoire - ce qui semble bien utile dans tous les lieux qui en ont besoin et les zones de conflits en particulier. Le phénomène se dispense de toute intention préalable, et se caractériserait par la transmission d'une part de soi - la meilleur qui soit - transmise sous la forme d'une « bouffée » d'énergie. Si vous avez quelques habitudes, au cours d'un échange vibratoire, de la transmission de l'énergie dirigée vers une autre personne (un animal, etc.), et de son bénéfice, vous avez alors une petite idée de ce qu'il se passe au niveau macroscopique ! Il vaut mieux savoir que ce n'est pas sans risque ; en effet, j'attire l'attention sur le fait qu'il est préférable d'apprendre à doser la durée d'émission (au risque d'en sortir totalement épuisé) et de s'attendre à recevoir la visite d'un certain nombre d'opportunistes (tout affaiblissement des énergies est une porte d'entrée sur votre bien-être) ! De plus, le terme « passage d'âme » a proprement parler, n'est plus adapté, bien que le bénéfice soit du même effet. Une page est tournée ! Les sollicitations de l'Invisibles évoluent. Ce ne sont que des étapes, nécessaire sans doute, comme l'Invisible aime à me le faire entendre. Elles apportent manifestement quelque chose de nouveau à son existence, et je doute que ce soit la grosse tête... Bien sûr, cela ne signifie pas que l'on abandonne pour autant le savoir faire acquis précédemment. Parce que notre propre environnement est soumis à des fluctuations importantes d'énergie, il est impossible de se maintenir toujours dans le même état vibratoire (il est possible cependant de s'y maintenir - comme Icare - à l'aide de son mental...). Je ne crois pas que notre existence terrestre consiste à éviter les problèmes en les plaçant à distance. C'est une question de bon sens !
Si, comme je le crois, la porte entre ces deux espaces est ouverte sans condition, alors il nous faut admettre une bonne fois pour toute que nous vivons dans un environnement plus complexe qu'il ne l'est en apparence ! Je crois d'ailleurs que dans sa façon d'attirer notre attention, le monde de l'Invisible nous soumet continuellement au choix d'accepter ou non l'expérience qu'il nous propose par son extraordinaire présence.
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