Des séismes pleins la tête




Depuis plusieurs mois déjà, je « traque » sans le vouloir un type particulier de séisme.

 
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 Mon ressenti actuel se fait sans effort. Il me faut simplement regarder n'importe quelle mappemonde (par la visualisation intérieure, sur un écran ou sur papier) pour situer les zones susceptibles de s'agiter prochainement. Je perçois intuitivement :
  • le mouvement des plaques les unes par rapport aux autres, 
  • leur déplacement produit par la résultante de leurs forces (ce ne sont pas les mêmes que les relevées dans ce domaine), 
  •  l'imminence d'un séisme par le ressenti de l'accumulation des résistances,
  •  les forces que chaque plaques développent par réaction. 
En ce qui concerne les subductions, je serai le plus souvent sensible à la zone qui résiste au déplacement, plutôt qu'à la zone qui s'incurve. 

Par exemple, le mouvement d'avancée vers le nord et de rotation vers l'est de la plaque indienne sous la plaque eurasienne est très net (pour moi). Vers les Maldives, la plaque aurait tendance à se relever d'un côté et plonger de l'autre, poussée par la plaque africaine, qui me semble perceptivement fracturée en 4 parties distinctes. Le regroupement des plaques conçue par les géologues perturbent parfois mes perceptions par la façon qu'elles sont présentés. Il est préférable de faire abstraction de leur découpe pour ressentir les capacités résistives. C'est un cheminement intuitif, relativement sûr d'après moi.


Ce ressenti particulier de la croûte terrestre semble se calquer sur le mouvement des plaques en fonction de la nature de la compression horizontale, telle que précisée par Peter Bird dans l'image ci-contre. J'ai préféré faire un dessin ci-dessous pour présenter les correspondances et les différences entre la mesure et mon ressenti. Afin de les comprendre, je me suis concentré sur nos désaccords avant de préférer parfois mon ressenti. Il est peut être dû à des résistances que mes perceptions captent en raison du morcellement de la croûte terrestre.

J'utilise préférentiellement l'image « classique » de la tectonique des plaques pour réaliser mes prévisions. Je reviens à mon modèle lorsque j'ai besoin de précision. Par exemple, j'ai suivi (sans les prédire) les séismes du Chili (jusqu'à mag 8.2) du mois d'avril : j'ai eu la conviction de son action à distance sur le Nicaragua bien avant les séismes au sud du Panama. La vision s'imposait comme si la terre s'écartait produisant à longue échéance une séparation pure et simple du nord et du sud (1). Ce fut suffisamment précis pour me convaincre de la réalité de ces perceptions. Il arrive parfois que je me trompe de lieu à 200 km près.


(1) Nicaragua: Crack 20 kilometers in Nicaragua - 19 avril 2014
http://www.el19digital.com/index.php/noticias/ver/17897/geologos-detectan-probable-epicentro-de-terremoto-del-jueves-pasado

Autres lectures :
Le silence médiatique sur:…l’effondrement des plaques tectoniques - 15/05/2014
http://michelduchaine.com/2014/05/15/le-silence-mediatique-sur-leffondrement-des-plaques-tectoniques/

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