Exister par l'amour


J'ai longtemps été trop naïf pour croire qu'il suffisait simplement d'aimer les gens pour améliorer le monde. Ça marche peut être quand on est gamin, avec ses parents, sa famille, ses professeurs, et avec certains amis, mais en prenant de l'âge, on se rend bien vite compte que ce n'est pas vraiment le moteur qui gouverne le monde ; qu'aimer va, effectivement, aider quelques personnes, mais qu'il va surtout falloir se méfier de ceux qui tenteront d'exploiter cette capacité pour eux-même en vous manipulant à outrance. Dans notre société, un tel état d'esprit montre déjà la perte sèche de l'humanité à ne pas envisager l'amour que portent naturellement les gens pour leurs semblables !





L'investissement consacré à faire entrer les gens dans le moule d'une société sans amour paraît même carrément suspect !





De façon plus équivoque, j'ai passé une bonne partie de ma vie à être un "révélateur" de situations, menant le combat qui me paraissait juste contre les injustices au travail, les manipulation de tiers et même de proches, avant d'intégrer les persécutions de l'invisible dans ce scénario ; j'ignore pourquoi, je suis ce genre de personne ; mais cette idée de "révélateur" est devenue un évidence après 2006, après que l'on ait voulu me licencier pour faute. Pourtant, je ne suis jamais reconnu comme un "fauteur de troubles", sinon par ceux qui étaient contrariés que leurs manigances soient révélées, convaincus d'être intouchables ; car dès que j'apportais un éclairage sur un problème (un réel problème, humain ou de sécurité par exemple !), il était bientôt suivit par une attaque, du harcèlement, des intimidations, en fait tout l'attirail psychologique qui aurait du normalement m'obliger à me tenir à carreau, si je n'avais pas été convaincu par ma démarche. Il est possible que je me sois reconnu en justicier, même si à bien y réfléchir, cela n'avait rien d'enviable, surtout quand on sait comment ça se finit.





Si au début je n'ai pas crû à l'influence de l'invisible, celle-ci est devenu beaucoup plus évidente quand je pratiquais dans le domaine de la médecine holistique. Au début de cette pratique, je détenais une énergie vraiment extraordinaire, encadrant et soulageant des souffrances physiques et psychologies parfois lourdes ; il semblait que rien ne pouvait me résister vraiment. J'ai acquis la capacité de libérer les gens en agissant sur des douleurs physiques réputées incurables, et plus spécifiquement en libérant leur âme de leur prison intemporelle. Si la qualité des séances a augmenté d'année en année en me faisant toucher à des notions métaphysiques de l'être, c'est plutôt dans le cadre des séances que les choses se sont progressivement dégradé. Si j'ai compris rapidement que je subissais les persécutions de l'invisible (à travers certaines personnes), il m'a été très difficile de m'en protéger.





Pourtant, si l'on est suffisamment ouvert aux signaux de son environnement, il y a toujours plusieurs signes avant coureur qui annoncent l'imminence d'une attaque, et ils se suivent effectivement un peu à la manière d'un compte à rebours. Cela laisse en principe assez de temps pour y faire face, et quand bien même l'attaque atteindrait son objectif en abaissant son énergie, celle-ci finira bien par remonter.





Ce que j'ai compris de mes interactions avec l'Invisible*, c'est que ces interférences visent précisément le but de nous empêcher d'exprimer notre (vraie ?) nature. Elles correspondent à toutes ces fois où je me suis retrouvé dans des situations où mon énergie a été drainée, plus ou moins brusquement, parfois accompagné de moment d'intense émotion, mais pas toujours. Le moment qu'ils choisissaient pour attaquer se situait principalement en fin de séance : en début de séance, une attaque ne serait pas passé inaperçue ; durant la séance, cette préoccupation me quittait fréquemment, surtout quand je flirtais avec de hautes énergies ; c'est pourquoi, la "descendre" pouvait s'avérer difficile ou pénible. L'attaque en fin de séance pouvait prendre plusieurs formes, mais c'était souvent de l'ordre de la manipulation, plutôt que de la provocation ou des mises en doutes. Alors, à mesure que j’acquérais de l'expérience et de la résistance, ils ont finalement trouvé le moyen de me siphonner mon énergie durant la séance (par une porte dérobée sans doute), et je me suis trouvé systématiquement dans un état de sensibilité excessive en fin de séance. L'invisible pouvait m'atteindre de beaucoup de façon différente, mais c'était certainement plus facile de m'atteindre en engendrant progressivement des émotions, comme la frustration, la colère, pour ne citer que les plus courantes chez moi...





Je n'avais pas saisi que la seule chose dont j'avais à me préoccuper, c'était comment exprimer cette nature,





Ainsi, si je ne pratique plus dans ce domaine aujourd'hui, c'est à cause de mes mauvaises pensées qui ont fini par devenir un choix de vie à un moment donnée, contrariant ce que j'exprimerais de meilleur en moi. Oui, j'ai perdu ! Cela s'est terminé par une fermeture de mon (ancien) blog, et une dépression. Il m'a fallu trois ans pour remonter la pente et me revenir à l'essentiel. Le fait est que ces attaques permettent d'en apprendre plus sur ses faiblesses et qu'elles offrent autant de raisons de comprendre ce qui les poussent à nous attaquer.





Alors, lorsque je reprends le sujet des interférences produites par les Invisibles* sous l'angle de "l'amour inconditionnel", je comprends un peu mieux pourquoi mon existence a été à un certain point difficile. Par difficile, j'entends un ensemble de faits marquants, cerné de mauvaises rencontres, de curieuses intentions, de circonstances dramatiques, qui ont fréquemment eut lieu pour m'empêcher d'exprimer naturellement ce qui me venait au cœur. Je sais par conséquent, que j'ai bien failli me perdre dans cette incompréhension de ne trouver que rarement de nature analogue à la mienne chez les autres personnes, ne trouvant trop souvent à mon goût que des gens égoïstes, souvent plus bêtes que méchants. Je n'avais pas saisi que la seule chose dont j'avais à à me préoccuper, c'était comment exprimer cette nature, celle qu'hier qu'on appelait "foi", et qu'aujourd'hui on nomme (abusivement ?) l'amour inconditionnel. Bien sûr, s'il m'est parfois arrivé de céder à la facilité en aimant moins les gens et en m'exprimant avec plus indifférence, je sais depuis longtemps que ce qui me distingue en propre, c'est bien ma nature aimante.





C'est ce qu'il ne faut surtout pas perdre de vue...


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