expansion de l'aura

Au début, le fait de pousser mon aura dans toutes les directions en même temps est toujours un ressenti positif.

Je procède ainsi sans intention et le fait de sentir mon aura se déployer me remplit de joie et la joie est communiquée derechef alentour en savourant chaque sensation qu'elle me restitue. Dans ce jeu de vases communiquant, il arrive un moment où les perceptions supra-sensorielles* s'ouvrent plus grand encore ; ce n'est pas seulement le fait de capter ou d'éprouver des sensations qui me pousse le faire ça, mais la recherche d'harmonie. Bien sûr, il y a toujours l'envie de découvrir d'autres états de conscience, d'autres perceptions, des limites perceptives, je ne sais quoi encore, mais ce n'est pas ce qui me motive dans cet instant. Je ne suis pas dans une attente. Il ne fait aucun doute que cette pratique attire l'attention : les arbres sont les premiers à s'intéresser à cette communion, les petites êtres de la nature sont les seconds, les âmes errantes s'il en vient par là, et d'autres Invisibles. Le fait d'expandre le plus loin possible son énergie autour de soi ne peut pas se vivre pour soi-même ; dans cet état d'être, on a forcément envie de partager toutes ses perceptions, parce que l'émotion, la sensation ou tout autre mot exprimant cette félicité, s'empare immédiatement du corps et de l'esprit. Elle touche la moindre parcelle de soi en donnant cette impression d'union, de fusion ou de perméabilité à l'environnement ; par exemple, l'esprit peut très clairement toucher cet espace limité et illimité, et semble confirmer que l'air qui nous entoure présente une consistance réelle particulière, une matérialité que l'on peut ajuster en fonction de ses besoins (1). Pour moi, c'est bien plus que la sensation d'être conscient de et dans l'environnement : c'est une sensation de liberté ! Je parle en terme de clarté des sens et de ravissement des sens. En l'occurrence, cette fluidité limpide montre de quelle façon notre raisonnement peut être influencé quotidiennement par notre enveloppe physique ; je pensais que c'était en rapport avec le fait de « quitter » quelques instants le corps, du moins la perception de sa lourdeur matérielle et de réfléchir « sans son support », terme que l'on raccourci au sentiment d'expansion de conscience. Je dois dire que le passage d'un état à un autre est très enrichissant sur ce point, car il ne donne pas seulement à l'esprit un indice sur son potentiel de liberté, mais montre concrètement la nature du lien qui l'unie au corps.



(1) Dans le même genre d'idée, c'est la sensation de la différence de pression au cours de bourrasques.

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