l'au-delà et l'imaginaire
Vous devez connaître un ou deux récits qui décrivent leur vie dans l'au-delà, mais vous avez du remarquer aussi que les auteurs ne s'accordent pas entre eux, décrivent des choses différentes, avec peu de ressenti, de critique, en nous laissant souvent sur notre faim d'en savoir plus ; ce que l'on voit reste finalement assez superficiel, et se joue même de notre imagination pour rester dans le crédible. Leurs récits s'arrêtent à décrire la vie de groupes de populations, souvent humaines, ou principalement humanoïdes, leur système politique, leur croyances, leur mode de vie, clairement différent de la nôtre, en effleurant très vaguement la présence animale à moins d'en introduire une nouvelle que nous ne connaissons pas. Ayant mon propre avis sur la question, je prétends donc que toutes les descriptions de l'au-delà sont possibles, et qu'il y a en même autant qu'il y a d'individus sur Terre. Tel qu'il est décrit la plupart du temps, c'est bien un endroit très différent du nôtre, sympa, joyeux, mais dont on ne visitera bien souvent que le seuil. Et si l'on ne fait rien pour réfléchir à ce qui peut y avoir après, je vous assure que vous restez au seuil. Je soupçonne donc que la suite du voyage est conçue à partir de notre imaginaire en se construisant d'après des éléments qui font partie de cet environnement. C'est en quelque sorte notre conscience de l'environnement qui fait le voyage, et non l'inverse. Nous pouvons devenir plus conscient de ce qui s'y passe seulement au moment où les situations deviennent inattendues, et sortent de l'ordinaire, pour atteindre un seuil qui s'apparente ensuite à la lucidité. Celle-ci n'échappe pas comme auparavant à la critique. Elle lui est immédiatement supérieure. Ainsi, plus nous devenons lucides face aux évènements auxquels nous assistons, moins l'imaginaire semble en prise sur son déroulement. Nous connaissons les capacités de notre imagination dans notre quotidien. Pourquoi en serait-il autrement ailleurs ? Mais surtout, qu'est-ce qui nous empêche de faire la même chose dans notre quotidien ?
En fait, rien. Ce qui caractérise notre conscience est justement et uniquement une capacité d'adaptation à un environnement. Nous ne sommes pas les seuls à revendiquer ce droit, et nous serions bien naïf de continuer à croire que nous sommes les plus forts, en ignorant l'existence d'autres organismes qui ont su aussi d'adapter à leur environnement et depuis plus longtemps que nous. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'en regardant le monde seulement d'un point de vue physique, matériel, et matérialiste, nous nous limitons à une observation où effectivement tout semble pour le mieux pour nous. Mais si nous regardons notre existence avec moins d'œillère, pas seulement physique, mais surtout énergétique, il apparaît que notre existence se situerait plutôt au stade où nous sommes plutôt les obligés que quelques organismes énergétiques plus développés que nous. C'est en ce sens, que la conscience joue un rôle déterminant dans cette affaire, car si l'on reconnaît le mouton du troupeau, on n'a pas correctement identifié celui qui, à l'occasion, nous tond comme de vulgaires bêtes de somme.
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