Le doux mérite de l'observateur

La seule chose dont nous ayons vraiment besoin, c'est de se sentir épaulé dans l'épreuve et alors, le changement est à la mesure de cette épreuve.

Beaucoup d'individus rayonnent un genre particulier d'émotions (la peur des autres ou de l'inconnu, le manque de confiance en soi, par exemple), alors qu'en apparence ils affichent tout le contraire. Cette façon de donner le change présente le plus souvent des avantages personnels par rapport aux situations et aux autres, mais surtout des inconvénients par rapport à soi.

  • L'avantage, c'est que dans l'esprit de tous ces gens, il existe une limite entre soi et les autres, une façon de se préserver ou de préserver ses pensées, son univers intérieur. La souffrance y est très sensible. 
  • L'inconvénient, c'est que les pensées ont tendance à tourner en vase clos, règle son attitude face aux autres et provoque des douleurs par l'accumulation des charges émotivo-statiques* qui en résultent. 

Sauf que parfois ça déborde. Cependant, tout le monde ne rayonne pas d'émotions ; cela ne signifie pas qu'elles sont absentes, juste qu'elles ne sautent pas aux yeux ou qu'elles sont plus difficiles à atteindre perceptivement parlant. Elles sont même parfois inatteignables par l'individu lui-même. Pas pour moi. C'est une façade lisse avec un blindage plus ou moins épais : les pensées cuisent dans leur jus, en dessous, avec un couvercle par dessus. Leurs douleurs sont cadenassées tout comme leurs émotions.

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