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Je me rends bien compte de la nécessité de faire des concessions (trouver un juste compromis) et de reconnaître la contrainte de devoir aussi m'adapter à un public à la personnalité de plus en plus complexe et de moins en moins disposé à faire des concessions (sorte de compromis unilatéral ?). Le fait est que cela ne concernerait pas seulement ma pratique. Mais le résultat est là qu'il transpire particulièrement dans l'attitude des gens, ceux que l'on nomme client ou patient.
Peu importe les causes, ce sont là des comportements antisociaux. C'est précisément pour ces raisons qu'on ne s'entend plus aujourd'hui. Je suis donc dans l'obligation de refuser un scénario auquel je peine à m’accoutumer, car il est pour moi le signe évident d'une régression sociale. Une concession funéraire. Vous sentez comment ça pu ? J'ai vu se dégrader progressivement la situation d'autant plus rapidement que j'ai moi-même adopté un comportement inhabituel pour y faire face. De m'être surtout perdu en chemin. Pire, j'ai le sentiment d'avoir accepté trop facilement de me compter parmi ces personnalités difficiles. À toujours faire des efforts, on attendrait pas moins des autres qu'ils en fassent aussi. Plus précisément, de m'être enfermé avec cette foi intérieure en travaillant selon mes propres convictions, celles d'œuvrer dans le sens de la santé et du bien-être, plutôt que d'encadrer toutes les sortes de maladies. Cependant, je me suis laissé grandement duper ; je n'ai reçu essentiellement que des gens malades ! Le fait est que je ne peux plus travailler comme avant. Le « faire le maximum en une séance » était la bonne démarche et ne le regretterais pas. Sauf qu'aujourd'hui, ce n'est plus possible. Le programme bogue. Méchamment en plus. Mais peut-être que je me trompe. Peut être que ces maux expriment tout simplement la difficulté d'être « son propre patron » ? Pour me prouver le contraire, je vais donc me remettre au travail jusqu'au mois de novembre. 6 mois. 6 mois au cours duquel je réaliserai des projets de la dernière heure, des projets auxquels je songe depuis des mois déjà sans m'être mis en avant jusqu'ici. En fonction de ces résultats, j'aviserai ensuite de la continuation ou de l'arrêt cette activité.
Peu importe les causes, ce sont là des comportements antisociaux. C'est précisément pour ces raisons qu'on ne s'entend plus aujourd'hui. Je suis donc dans l'obligation de refuser un scénario auquel je peine à m’accoutumer, car il est pour moi le signe évident d'une régression sociale. Une concession funéraire. Vous sentez comment ça pu ? J'ai vu se dégrader progressivement la situation d'autant plus rapidement que j'ai moi-même adopté un comportement inhabituel pour y faire face. De m'être surtout perdu en chemin. Pire, j'ai le sentiment d'avoir accepté trop facilement de me compter parmi ces personnalités difficiles. À toujours faire des efforts, on attendrait pas moins des autres qu'ils en fassent aussi. Plus précisément, de m'être enfermé avec cette foi intérieure en travaillant selon mes propres convictions, celles d'œuvrer dans le sens de la santé et du bien-être, plutôt que d'encadrer toutes les sortes de maladies. Cependant, je me suis laissé grandement duper ; je n'ai reçu essentiellement que des gens malades ! Le fait est que je ne peux plus travailler comme avant. Le « faire le maximum en une séance » était la bonne démarche et ne le regretterais pas. Sauf qu'aujourd'hui, ce n'est plus possible. Le programme bogue. Méchamment en plus. Mais peut-être que je me trompe. Peut être que ces maux expriment tout simplement la difficulté d'être « son propre patron » ? Pour me prouver le contraire, je vais donc me remettre au travail jusqu'au mois de novembre. 6 mois. 6 mois au cours duquel je réaliserai des projets de la dernière heure, des projets auxquels je songe depuis des mois déjà sans m'être mis en avant jusqu'ici. En fonction de ces résultats, j'aviserai ensuite de la continuation ou de l'arrêt cette activité.
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