Douleur physique visuellement évidente

Certaines douleurs dépendent de l'usage que l'on fait de son corps et des limites que l'on donne à son comportement avec lui.



Une douleur visuellement évidente me permettra de poser mes mains exactement à l'emplacement où la personne la ressent sans qu'elle ait besoin de me la situer auparavant avec précision. J'imagine que c'est une capacité propre à l'empathie. Techniquement, c'est comme si, en même temps, je la sentais et je la voyais ; elle ne transite pas par mon corps pour me permettre de la détecter ; je la sens directement sur la personne et je la vois de la même façon. Une tâche grise ou sombre peut parfois m'aider à la repérer, mais il m'arrive assez souvent de localiser une douleur sans cette information. Je sais alors qu'en dehors du sens commun, cette douleur affecte à la fois l'espace matériel du corps et l'espace subtil du corps énergétique, parfois à la limite du corps astral. Ce cas de figure n'est pas très accommodant, car il malmène mes certitudes. En cas de doute, il me suffit d'ouvrir une parenthèse avec la personne qui me confirme ou non ce que je ressens. Dans la négative, il se peut que le ressenti signifie autre chose qu'il convient de découvrir ; je m'y intéresse seulement si c'est nécessaire, quitte à revenir dessus plus tard. En général, lorsque c'est une douleur franche et claire, elle exprime presque toujours un travers physique que son comportement n'a pas su limiter. Pour ce type de douleur, je vais plutôt apprendre à la personne à écouter son corps et à poser des limites en suivant le proverbe "qui veut aller loin ménage sa monture". Les passes magnétiques ont souvent un effet radical, c'est pourquoi je me concentre plutôt sur la façon d'enseigner le bien-être.



Citation :

Les Plaideurs Scène 1 Acte 1, Jean Racine, 1668 (lien)

 

 

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