Etre conscient

Notre environnement macroscopique ne connaît ni frontière intérieure ni frontière extérieure ; partout, qu’elle soit en dedans et tout autour de nous, la matière microscopique est un jeu de forces d’attractions et de répulsions ; dans cette vue de l’esprit, les limites apparaissent qu’en fonction d’un agrandissement donné.

Notre cerveau serait cette interface entre la Réalité de notre environnement et une projection mentale que l’on nomme la réalité. La difficulté des rapports humains résiderait alors dans la dualité, parce que la plupart des gens évoluent dans un univers intériorisé plus facile à maîtriser (voir texte du 16/11/15). Cependant, parce que l’environnement est semblable pour tous les êtres vivants, toutes nos projections mentales s’accordent, elles, sur une réalité intérieure isolée de l’environnement. Il n’est peut être pas facile d’admettre que cet univers intérieur est crée de tout pièce par nos pensées et qu’il ne reflète pas l’entière Réalité de notre quotidien. Selon le Bouddhisme, chacun serait ainsi dans l’illusion d’une perception de son espace vital par l’image intérieure qu’il se fait de cet espace. Le discernement qui nous fait prendre conscience de chaque détails, de notre vie, des situations, de nos expériences, qui lui fait prendre conscience de notre réalité, s’effectue seulement en fonction de cet espace intérieur. Prendre en considération la vie des autres dans son univers intérieur demande visiblement une sensibilité empathique. Mais alors, où se situe dès lors la Réalité ? Avec la spiritualité, on élargie cette Réalité objectivé en soupçonnant un projectionniste qui s’active en coulisse : l’âme. Mais si l’âme a un poids, cela ne signifie-t-il pas qu’elle appartient à la Réalité qui nous semble inaccessible en apparence ?

”Chacun tourne en réalités, autant qu’il peut, ses propres songes.”
Jean de La Fontaine - Le statuaire et la statue de Jupiter - 1678.

Complément ajouté le 24/02/2013

h p ://www.silustar.net/MOM/OMO/lomorphe.pdf

Revue ”stargate magazine” - page 56 - ”Todeschini le savant oublié”- au sujet de la théorie des apparences.

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